© Le cycle de l'Austrel,
tome premier : Souvenir d'un amour,
des écrits de Yves Philippe de Francqueville,
pirate des mots et philanalyste en herbe.
Troisième partie :
tome premier : Souvenir d'un amour,
des écrits de Yves Philippe de Francqueville,
pirate des mots et philanalyste en herbe.
Troisième partie :
[Dans la cellule de Laurie.]
Laurie :
— Phil, je dois te l’annoncer.
Tu as la primauté de la nouvelle !
C'est merveilleux…
J’attends un enfant de toi…
Phil :
— Non, non et non !
Ce n’est pas possible ?
Tu m’avais pourtant bien assuré que tu te protégeais.
C’est une catastrophe.
Laurie :
— Les désirs de la nature sont parfois supérieurs à toutes les méthodes de contraception, Phil.
Phil :
— Je n’en crois rien.
Je pense plutôt que tu t’es jouée de moi.
Laurie :
— Comment oses-tu me dire cela ?
Phil :
— Tu souhaitais à tout prix porter un enfant et j’ai été dupe quant à ta volonté de t’unir à moi.
Tout cela pour remplacer Yeph qui te méprisait !
J’ai été stupide de te faire confiance… Sako ne me disait-il pas à l’envi : « La femme, c’est le mensonge » ?
Laurie :
— Non, je t’assure, c’est l’amour qui m’a poussée à cette union.
Tu n’es peut-être pas si éloigné de Yeph !
Sois heureux…
Souviens-toi des doux mots que tu me murmurais à l’oreille, lors de notre dernière nuit : nous sommes libres de nous aimer hors des règles et des lois imposées au peuple.
Nous faisons partie de l'élite. Nous devons avoir la liberté de concevoir un enfant en-dehors de tout cadre, simplement dans le flux de l’amour…
Phil :
— Bien entendu, Laurie.
Tu as ta place parmi nous.
Je suis tout à fait d’accord quant à poursuivre avec toi une relation physique, en toute discrétion.
Cependant, tu sais très bien qu’il m’est impossible de t’autoriser à garder l’enfant.
Érik ne le supporterait pas, et le Haut Conseil te condamnerait.
Tu ne dois pas ainsi transgresser — sur un caprice — ce qui fut décidé par nous tous, au sein de l'Austrel, pour l’intérêt de la Cité.
Laurie :
— Le Haut Conseil a voté pour, à une très courte majorité… et tu m’avais promis que…
Phil :
— Oui, je t'ai rassurée sur le fait que nous étions libres… dans certaines limites raisonnables, bien entendu. Il faut neuf mois pour une gestation humaine.
Il est impossible de te cacher aussi longtemps, et même, après, que saurions-nous expliquer ?
Laurie :
— Et pourquoi pas ?
Tu connais les lieux adaptés où je pourrais être heureuse avec toi.
Tu peux aussi bientôt prendre la fonction d’Archyeur. Érik achève prochainement son mandat et vous n’êtes pas contraints de l’élire de nouveau.
Phil :
— Ma chérie, je suis désolé pour toi.
Je ne suis pas en mesure d’accueillir ta demande.
Ce n’est pas aujourd’hui concevable. Nous saurons prendre conscience de tes propos lorsque la Cité sera définitivement en paix.
Te laisser en gravidité risquerait aussi de compromettre mon élection.
Actuellement, Yeph et ses amis utiliseraient même avec profit cette situation, afin de renverser le pouvoir établi.
Ton désir égoïste nous condamnerait tous.
Aussi me dois-je de te sommer d’avorter.
Laurie :
— Oh…
Tu es monstrueux.
Ne m’approche pas…
Ne me touche pas !
Phil :
— Écoute, c’est pour nous protéger.
C'est par amour.
Je ne décide pas cela de gaîté de cœur.
Je prends réellement conscience de ta douleur et de ta révolte légitime, mais j’ai si peur pour ta vie : 13%, c’est beaucoup trop de risque pour la reine que tu es !
Je dois — malgré toi — t’aider.
Si le Haut Conseil apprenait la situation, tu serais logiquement kryfluxirée…
L’humanité animale doit disparaître de notre sphère de décision, tu le sais : Nous préférons les machines, car c’est nous — avec l’accord de l’Austrel — qui les avons créées.
Laurie :
— Quoi ?
Tu penses vraiment cela ?
Alors tu es comme ceux que tu méprises !
Dans notre situation, tu as bien entendu ta part de responsabilité. S’il le faut, je saurai le rappeler à qui de droit !
Phil :
— Oh, oh… calme-toi.
Je suis peut-être responsable dans le fait d’avoir cédé à ton désir, pourtant je ne me sens pas coupable de la situation[i].
Actuellement, j’estime que tu représentes un danger réel pour la paix dans la Cité. Si tu es prise pour exemple par celles et ceux qui écoutent encore Yeph, imagine un peu les dégâts que cela engendrerait ?
Sois raisonnable, ma chère.
C’est vraiment pour ton bien.
Laurie :
— Ah !
Je refuse !
À jamais, Phil.
Si je tombe, tu tomberas avec moi…
Tôt ou tard…
Tu es le père de l’enfant que je porte !
[i] Merci à Laurent FABIUS, porte-parole de la politique décomplexée…
— Phil, je dois te l’annoncer.
Tu as la primauté de la nouvelle !
C'est merveilleux…
J’attends un enfant de toi…
Phil :
— Non, non et non !
Ce n’est pas possible ?
Tu m’avais pourtant bien assuré que tu te protégeais.
C’est une catastrophe.
Laurie :
— Les désirs de la nature sont parfois supérieurs à toutes les méthodes de contraception, Phil.
Phil :
— Je n’en crois rien.
Je pense plutôt que tu t’es jouée de moi.
Laurie :
— Comment oses-tu me dire cela ?
Phil :
— Tu souhaitais à tout prix porter un enfant et j’ai été dupe quant à ta volonté de t’unir à moi.
Tout cela pour remplacer Yeph qui te méprisait !
J’ai été stupide de te faire confiance… Sako ne me disait-il pas à l’envi : « La femme, c’est le mensonge » ?
Laurie :
— Non, je t’assure, c’est l’amour qui m’a poussée à cette union.
Tu n’es peut-être pas si éloigné de Yeph !
Sois heureux…
Souviens-toi des doux mots que tu me murmurais à l’oreille, lors de notre dernière nuit : nous sommes libres de nous aimer hors des règles et des lois imposées au peuple.
Nous faisons partie de l'élite. Nous devons avoir la liberté de concevoir un enfant en-dehors de tout cadre, simplement dans le flux de l’amour…
Phil :
— Bien entendu, Laurie.
Tu as ta place parmi nous.
Je suis tout à fait d’accord quant à poursuivre avec toi une relation physique, en toute discrétion.
Cependant, tu sais très bien qu’il m’est impossible de t’autoriser à garder l’enfant.
Érik ne le supporterait pas, et le Haut Conseil te condamnerait.
Tu ne dois pas ainsi transgresser — sur un caprice — ce qui fut décidé par nous tous, au sein de l'Austrel, pour l’intérêt de la Cité.
Laurie :
— Le Haut Conseil a voté pour, à une très courte majorité… et tu m’avais promis que…
Phil :
— Oui, je t'ai rassurée sur le fait que nous étions libres… dans certaines limites raisonnables, bien entendu. Il faut neuf mois pour une gestation humaine.
Il est impossible de te cacher aussi longtemps, et même, après, que saurions-nous expliquer ?
Laurie :
— Et pourquoi pas ?
Tu connais les lieux adaptés où je pourrais être heureuse avec toi.
Tu peux aussi bientôt prendre la fonction d’Archyeur. Érik achève prochainement son mandat et vous n’êtes pas contraints de l’élire de nouveau.
Phil :
— Ma chérie, je suis désolé pour toi.
Je ne suis pas en mesure d’accueillir ta demande.
Ce n’est pas aujourd’hui concevable. Nous saurons prendre conscience de tes propos lorsque la Cité sera définitivement en paix.
Te laisser en gravidité risquerait aussi de compromettre mon élection.
Actuellement, Yeph et ses amis utiliseraient même avec profit cette situation, afin de renverser le pouvoir établi.
Ton désir égoïste nous condamnerait tous.
Aussi me dois-je de te sommer d’avorter.
Laurie :
— Oh…
Tu es monstrueux.
Ne m’approche pas…
Ne me touche pas !
Phil :
— Écoute, c’est pour nous protéger.
C'est par amour.
Je ne décide pas cela de gaîté de cœur.
Je prends réellement conscience de ta douleur et de ta révolte légitime, mais j’ai si peur pour ta vie : 13%, c’est beaucoup trop de risque pour la reine que tu es !
Je dois — malgré toi — t’aider.
Si le Haut Conseil apprenait la situation, tu serais logiquement kryfluxirée…
L’humanité animale doit disparaître de notre sphère de décision, tu le sais : Nous préférons les machines, car c’est nous — avec l’accord de l’Austrel — qui les avons créées.
Laurie :
— Quoi ?
Tu penses vraiment cela ?
Alors tu es comme ceux que tu méprises !
Dans notre situation, tu as bien entendu ta part de responsabilité. S’il le faut, je saurai le rappeler à qui de droit !
Phil :
— Oh, oh… calme-toi.
Je suis peut-être responsable dans le fait d’avoir cédé à ton désir, pourtant je ne me sens pas coupable de la situation[i].
Actuellement, j’estime que tu représentes un danger réel pour la paix dans la Cité. Si tu es prise pour exemple par celles et ceux qui écoutent encore Yeph, imagine un peu les dégâts que cela engendrerait ?
Sois raisonnable, ma chère.
C’est vraiment pour ton bien.
Laurie :
— Ah !
Je refuse !
À jamais, Phil.
Si je tombe, tu tomberas avec moi…
Tôt ou tard…
Tu es le père de l’enfant que je porte !
[i] Merci à Laurent FABIUS, porte-parole de la politique décomplexée…
[Laurie se téléporte.]
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Vers la quatrième partie.
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© Le cycle de l'Austrel, tome premier : Souvenir d'un amour, des écrits de Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste.
Fin de la troisième partie.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville