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Yves Philippe de Francqueville, mémoires d'un pirate
Yves Philippe de Francqueville
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
        "Enfance, amours et sexualité"

         Comment apprendre et même 
             Comprendre la sexualité
              « Sous un autre regard »

​

Quatrième chapitre…



On développe un peu…

Femmes, hommes…
Qui sommes-nous ?


Il faudrait se le répéter encore et toujours : c’est très important d’apprendre chaque jour qui nous sommes, et qui est l’autre.
En effet : moi, comme elle, lui… nous changeons tout le temps.
Je découvre de plus en plus les différences de fonctionnement qui s’affirment en grandissant.
Déjà je puis dire que les filles et les garçons ne vivent pas une manière identique, au quotidien.
Je m’explique :
Une fille — dès sa naissance — a un cycle de vingt-huit jours qui rythmera sa vie jusqu’à sa mort.
Il y a vingt-deux ou vingt-trois jours, où elle est progressivement pleine d’idées, elle parle avec plaisir et aime rencontrer les autres à des moments précis ; elle est aussi bien souvent créatrice puis devient gestionnaire de ses œuvres.
Pendant une courte période, d’environ cinq à six jours — le temps des « règles » ou des « lunes » — une femme aspire à davantage de calme, de paix, de silence, pour se restaurer et préparer le cycle nouveau.
L’être féminin a alors besoin d’être beaucoup aimée, sans être dérangée, et surtout d’être respectée dans ses désirs. C’est un moment important où elle se dispose donc, se construit, pour être vivante et forte dans tout son être.
À la puberté, le corps féminin se transforme afin d’être en mesure de donner naissance à la vie ; ce cycle s’animera pour cette fonction reproductrice, jusqu’à la ménopause.
Avec la ménopause, quand la femme entre dans cette phase nouvelle qui est celle de l’esprit ou de la sagesse (entre quarante-six ans et cinquante-six ans, pour donner une moyenne indicative), la « matrice » ne produira plus l’ovule, qui associé à un spermatozoïde, peut donner mouvement à une cellule unique et originale qui se démultipliera afin de créer un nouvel univers : le vivant — l’embryon — prémices de l’enfant.
 
Pour le garçon, la vie semble moins compliquée.
Pas de matrice… moins de soucis ?
C’est vrai en partie, car l’homme est davantage rythmé sur vingt-quatre heures.
Ses humeurs changent notamment en fonction de l’heure de la journée. Il est plus sensible quelques instants — toutes les deux heures environ — pour être tantôt joyeux ou triste, coléreux ou calme, inventif ou passif. Il y a des moments où il préfère être seul, d’autres où il souhaite la compagnie.
Mais la vie d’un homme est fragile dans la recherche du sens qu’il aimerait lui donner. Il ne portera pas d’enfant, et dans la nature animale, les « mâles » se sentent vite inutiles, au-delà des rares instants donnés à la fécondation d’une « femelle ».
Si l’homme ne se trouve pas des espaces de connaissance et de création, il va chercher la guerre et le pouvoir ; il se complaît hélas à côtoyer la mort, la provoquer, lui qui ne portera pas d’autres vies !
La phase de l’esprit ou de la sagesse, l’homme la découvre — quand il n’a pas trop été abîmé par des années d’errance et de souffrance — généralement entre cinquante-six ans et soixante-dix ans.
Enfin, femmes et hommes, nous sommes sensibles aux rythme des saisons, à la température, aux bruits, aux odeurs, au jour et à la nuit… et même à l’alimentation.
Nous souffrons bien entendu différemment des décisions et des actions voulues par les lobbies économiques — comme le changement d’heure tous les six mois ou les pollutions visibles ou insidieuses — qui nous sont imposées.
Tout, en fait, nous différencie : en fonction de nos origines, du lieu de notre naissance, de notre éducation.
La rencontre humaine est donc délicate.
Elle nécessite — pour être bien vécue — d’oser apprendre l’autre, après avoir tenté de comprendre au mieux, notre fonctionnement propre.
Avec ce début d’explications, j’ai découvert qu’il est très important, pour vivre avec l’autre, de savoir que ses réactions — liées parfois à son mal-être — ne sont pas toujours contre moi, mais souvent contre lui-même.
C’est l’effet miroir : on reproche à l’autre ce que l’on voit de soi, en inversé.
Les « comiques » désespérants de la télévision se gaussent des défauts ou des malheurs des autres, afin de forcer au rire. Ils sont eux-mêmes pitoyables. Lorsque nous entrons dans leurs jeux malsains, nous nous abîmons.
Dans la cour de récréation, celui qui a des boutons va se moquer de celle qui a des lunettes, qui va se moquer de celui qui a un appareil dentaire, qui va se moquer de celle qui est petite, qui va se moquer de celui qui est gros…
Et celui qui va bien ?
Il ne se moquera de personne…
Il préférera aimer.
Il risque d’être très seul.
 
C’est une véritable odyssée que de vouloir se libérer d’un monde de moutons — qui cherchent le bon berger pour les guider vers l’abattoir — afin de rencontrer des vivants
C’est ce que je propose avec cette phrase restaurée d’HÉRACLITE, un philosophe vivant voici plus de deux mille cinq cents ans dans la Grèce antique :


« La dispute est mère de toute rencontre,
et de toute création »

La dispute
, dans son sens premier à restaurer, c’est oser communiquer sans soumettre, sans se soumettre… c’est être dans la considération de soi et de l’autre… c’est donc permettre la rencontre.

​

La rencontre…
​les rencontres…


J’ai parlé de trois phases qui rythment la vie des femmes et des hommes. Elles ne sont pas restrictives ou conditionnées à un âge précis, mais elles nous suivent de notre naissance jusqu’à notre mort… fin naturelle dans le cycle des humains.
Bébé, enfant, adolescent, adulte ou vieillard, nous sommes — à chaque instant — dans l’une des trois phases : narcissique, homophile ou hétérophile.
Si nous vivons bien cela, nous avons davantage de chance d’être réellement heureux dans notre corps, notre cœur, et notre esprit.
​

La phase narcissique :

Énormément de personnes qui estiment avoir légitimement une quelconque autorité sur le monde d’aujourd’hui, veulent encore me faire croire qu’il n’existe qu’une seule bonne manière de communiquer et d’aimer : dans la rencontre hétérophile.
Aussi, ces individus qui décident pour les autres, considèrent la phase narcissique comme dangereuse pour la société, parce qu’elle serait « égoïste ».
Être égoïste, c’est certainement une qualité ! C’est prendre soin de soi, pour aller ensuite vers les autres.
C’est le terme « égocentré » qu’il semble préférable d’utiliser pour parler de celles et ceux qui ne veulent pas, qui ne peuvent pas aimer l’autre…
Les personnes qui refusent ou qui oublient de s’aimer, en voulant trop aider les autres par exemple, perdent beaucoup de leurs moyens, et souvent — très seules après s'être sacrifiées à ce qu’elles croyaient être la bonne cause — tombent dans des périodes égocentrées. Elles font payer, à leur entourage ou à la société, leurs souffrances.
Elles en oublient alors d’être dans la bonté, dans l’amour.
Certaines des lois politiques et beaucoup d’interdits religieux sont construits par les êtres de pouvoir, qui craignent cette phase narcissique en raison notamment de la place prise par la sexualité, source de plaisir, qui n’est pas « contrôlable » ni « finançable ».
 
Il n’y a pas encore d’impôt sur le sexe !
Y aura-t-il un jour une taxe sur l’amour ?
 
La masturbation ou le plaisir personnel (pris tout seul) est cependant une réalité très importante dans la phase narcissique, pour le développement de mon corps. Il permet aussi d’arriver à une paix dans le cœur et l’esprit.
C’est un accompagnement qui m’appartient tout au long de ma vie, en tant que femme ou homme… jusqu’à mes derniers jours.
Cela fait partie de mon jardin secret !
Un jardin, c’est beau. Cela devrait être entretenu… l’autre ne peut normalement s’y rendre, que s’il y est invité !
Le « secret », c’est ce qui doit se mériter, se gagner…
« Il ne faut pas donner de la confiture à des cochons », dit le proverbe… oui, car le cochon se contente généralement des épluchures… il se satisfait trop souvent du médiocre !
Gardons donc la bonne confiture pour celles et ceux qui sauront l’apprécier à juste titre !
J’ai ma vie à vivre…
Mon corps m’appartient.
Que l’autre crée des interdits sur mon propre corps, n’est pas honnête.
C’est comme si un président ou un roi, annonçait qu’il était maintenant interdit à tous les citoyens (du pays où il a le pouvoir de décider la loi qu’il impose à ses sujets) de manger du chocolat parce qu’il ne l’aime pas… ou parce qu’il a peur de grossir… ou parce qu’il s’est fâché avec un fabricant, et qu’il veut se venger…
Alors il ordonne d’interdire le chocolat. C’est parce qu’il est en colère, parce qu’il ne sait pas se réguler, qu’il ne sait pas être raisonnable : il faisait peut-être n’importe quoi en avalant une ou deux plaques entières à en être malade… parce que là, c’est bien vrai, l’excès de toute bonne chose peut être mauvais pour notre santé !
Alors, dégoûté, et usant de son pouvoir tyrannique, ce roi ou ce président va tout faire pour nous obliger à ne plus avoir le plaisir de savourer un bon morceau de chocolat… en intelligence du corps, du cœur et de l’esprit !
Alors, pour que sa décision soit respectée, afin d’interdire le chocolat, ce président ou ce roi va demander à tous ses politiciens, ses médecins, et ses religieux (qui sont souvent les deux ou les trois à la fois) de nous expliquer que le chocolat est mauvais pour la santé, que c’est en fait un poison… que c’est très mal d’en manger !
Alors, il va utiliser les médias, la presse et des journalistes obéissants et kapos du système (les patrons de ces journalistes sont des politiciens), pour nous raconter « cette vérité », nous faire comprendre qu’il faut surtout nous protéger de nous-même.
Alors, il y aura de grandes études menées par des experts, puis de super sondages et des grands reportages, pour nous montrer les dangers du chocolat…
Alors on nous montrera des films avec par exemple, l’histoire de cet enfant qui est mort d’avoir trop mangé de chocolat, ou celle (avec des images bien dégoûtantes) présentant les « terribles allergies » que cause le chocolat… même si tout cela est inventé !
Même si tout cela est faux !
Un président ou un roi a même les moyens financiers et politiques pour empoisonner un peu du chocolat de son peuple, afin que des drames arrivent vraiment !
La télévision, la radio et les journaux sont bien entendu là pour raconter la super vérité du pouvoir !
Les journalistes adorent les catastrophes !
Alors la peur aura fait son travail et bientôt le chocolat disparaîtra des magasins.
Manger du chocolat deviendra honteux, voire scandaleux.
Enfin, ceux qui en consommeront en cachette malgré les conseils, puis les menaces et les interdits, seront punis.
Bien entendu, les amis du président ou du roi (les politiques, les médecins et les religieux) qui aiment le chocolat et qui savent bien que ce n’est qu’un caprice du tyran, sauront encore en trouver et en manger, en toute discrétion, sans avoir peur de toutes ces lois… car les lois sont imposées au peuple, mais pas à ceux qui les inventent.
 
Pour la masturbation et bien d’autres plaisirs de l’humain — alimentaires ou physiques — les moyens utilisés par l’autorité régnante sont similaires, voire plus radicaux…
Après, c’est le temps qui construit les légendes, et la peur installe ses certitudes.
 
Pour faire peur et ainsi fragiliser les enfants dans leur construction — au risque d’en faire des adultes sans force vive — des médecins menteurs, tricheurs et surtout fort malades dans leur tête, ont dit que la masturbation rendait sourd, malade, idiot et même fou, et pouvait même conduire à la mort, dans des douleurs atroces.
Mensonges !
Des religieux — la plupart du temps en accord et de connivence avec le monde médical et politique — assurent aussi que le plaisir solitaire est un péché mortel, c’est-à-dire qu’il conduit le coupable de cette « terrible faute », aux enfers de leurs croyances.
Personne jusqu’à ce jour n’est revenu d’un « enfer » ou d’un « paradis », pour nous raconter comment cela se passe « en bas » ou « en haut »… pourtant, la peur de la mort et de ce qui est annoncé avec certitude pour l’après, rend le quotidien de beaucoup très triste, anxiogène, monotone, voire banal, et souvent douloureux.
Les propos castrateurs des autorités sur la sexualité, sont des moyens très utiles pour empêcher la femme ou l’homme que je suis, d’être libre et heureux de vivre, si je les écoute.
Se soumettre dès l’enfance à ces peurs sur le corps, fait des humains adultes des êtres pleins de hontes, que l’on dirigera plus facilement pour obéir au travail et aller à la guerre…
La mutilation de l’excision pour les filles et celle de la circoncision pour les garçons, sont des procédés assez anciens qui rendent beaucoup plus difficile le plaisir solitaire.
Ces actes destructeurs sur l’intégrité physique, causent généralement de multiples soucis de santé que les victimes osent trop rarement invoquer, en raison de l’omerta systématique — la loi du silence — imposée sur ce sujet.
Aujourd’hui, grâce à l’Internet, malgré la censure et surtout l’auto censure, l’on commence tout de même un peu à en parler. Blesser le corps rend l’humain en colère, et l’éduque à la violence.
Un des grands champions de cette double pratique horrible de torture sur des enfants et des adolescents — excision par brûlure au phénol et circoncision au scalpel, à vif — c’est le très redoutable docteur John Harvey KELLOGG.
Ce monstre fou était un membre actif d’une secte chrétienne, en Amérique.
Comme il était médecin, fervent religieux, et bien aimé par les politiques qui ne juraient que sur la parole de leur dieu… sa folie de vouloir soi-disant protéger les enfants de leur sexualité — donc du péché — en les mutilant, s’est transformée en une vérité.
Énormément de personnes croient toujours que la circoncision et l’excision sont des mutilations nécessaires et bénéfiques pour la santé de leurs enfants !
Comme l’arrachage systématique des dents de sagesse, aux États-Unis d’Amérique.
 
Pour revenir sur les actions du docteur KELLOGG, Même cet horrible mélange à base de céréales et de lait, fut inventé par son frère et lui, pour réduire l’appétence sexuelle des enfants !
 
Il faudrait se libérer des dires, ces certitudes, venant parfois de fous, qui ont autorité !
J’ai appris par mes longues recherches et études, que tout homme et femme, même les adultes — en bonne santé « physique, psychologique et affective » — se masturbent.
Un adolescent de seize ans, en pleine explosion pubertaire, se masturbe généralement une à deux fois par jour.
Un homme de cinquante ans, libre et sain de corps, de cœur et d’esprit, se masturbe en moyenne vingt-et-une fois par mois ; qu’il ait une vie sexuelle homophile et/ou hétérophile en même temps ou non.
Cela permet une harmonie relationnelle.
Cependant, à cause des lois construites sur les mensonges et les peurs, la masturbation est toujours plus ou moins un sujet tabou chez l’humain.
Hélas, énormément de mal-être et même des maladies (dites auto-immunes) se développent alors par frustration et peurs, et rendent le quotidien des humains peu plaisant.
Il y a même eu des rois qui ont perdu leur trône ; aussi, de grands écrivains comme Ernest HEMINGWAY, (celui qui a écrit notamment le livre : « Le vieil homme et la mer »), ou Jean-Jacques ROUSSEAU, (un philosophes qui avait compris que l’humain était potentiellement bon, mais que la société pouvait le rendre mauvais), furent rejetés et mis au rang des vilains, pour avoir été surpris à s’adonner à la masturbation, à ce plaisir solitaire.
Des adolescents se suicident ou se mutilent parfois, de peur de subir la punition divine ou la honte liée à ce qui est présenté comme un « terrible méfait », annoncé ou découvert !
Aujourd’hui enfin, certains êtres libres — malgré de terribles pressions toujours d’actualité — rétablissent la vérité : la masturbation fait partie de l’harmonie de la vie affective, intellectuelle et sexuelle, de tout être humain, de sa naissance à sa mort.
Au rythme qui convient à chacun… sans s’abîmer.
 
Mon corps m’appartient.
J’apprends chaque jour aussi à comprendre par moi-même, ce qui est bon pour moi… et ce qui l’est moins.
J’ai compris qu’enfant et adolescent, puis adulte, que la porte de ma chambre est une limite que les autres — même les parents, les frères ou les sœurs, et les enfants — ne doivent pas franchir sans mon accord…
Toujours frapper à une porte… et attendre l’autorisation d’entrer, c’est un acte responsable.
Ne pas oublier aussi d’avoir un petit verrou, posé sur la porte. Il est indispensable.
Libre et en paix avec moi-même, je peux aller — quand je le désire — vers l’autre, qui me ressemble.
C’est la phase homophile.


La phase homophile :

Cette rencontre est plutôt complexe, voire compliquée à vivre, au regard du monde des enfants, comme pour celui des adultes.
C’est peut-être celle qui déclenche le plus de drames, à tous les âges de la vie.
Lorsque qu’une personne a peur de quelque chose ou de quelqu’un, qu’elle ressent une honte ; au lieu de chercher à comprendre la source du problème et de s’en libérer, elle préfère oublier ou supprimer l’élément gênant.
Beaucoup rejettent cette étape très importante dans la rencontre humaine, tout au long de leur existence.
La raison est la même que pour la phase narcissique : c’est parce qu’il y a aussi, outre la quête du cœur et de l’esprit, une possible rencontre physique, voire sexuelle.
Lorsque je me masturbe seul, cela peut rester dans mon jardin secret. J’ai la possibilité de le vivre sans nécessairement être inquiété par celles et ceux qui s’y opposeraient injustement…
Cependant, si je découvre que j’aime une personne du même sexe que moi ; que mon corps est attiré par son corps et que son corps est attiré par mon corps, alors je risque de me mettre en danger, de mettre l’autre en danger : le monde qui m’entoure peut s’inquiéte,r en raison de ce que la société nomme « L’ordre moral ».
« L’ordre moral » c’est décider ce qui est bien et ce qui est mal pour le peuple.
Il autorise uniquement la sexualité dite hétérophile, vécue par des individus de préférence majeurs : une femme mariée avec un homme adulte.
Cette femme et cet homme doivent être aussi sans handicaps mentaux ou physiques trop visuels ; Il est souvent indispensable qu’ils soient de la même caste, du même milieu ou de la même origine, voire de la même religion, selon les lois les plus strictes en vigueur, dans beaucoup de pays.
Le principe de la reproduction (ou du besoin animal de l’homme), est utilisé comme fondement même de la plupart des lois, avec le mariage (civil et/ou religieux) comme raison officielle d’un accouplement.
La question de l’amour n’entre pas dans la problématique d’un « encouplement ».
Lorsque deux personnes de même sexe s’aiment… et désirent « vivre l’amour », la société les considère officiellement comme homosexuelles, parce que seule est prise en compte la relation physique potentielle.
D’autres mots plus ou moins gentils, ou plus ou moins méchants, sont utilisés : pédés, tapettes, invertis, lesbiennes, gays, gouines, goudous…
Parlons d’amours…
Les amours entre personnes du même sexe sont compliquées.
Elles interviennent dans la phase homophile et peuvent exister à tout moment de la vie d’une femme ou d’un homme.
C’est plus généralement vécu dans le cœur et dans la tête que dans le corps.
C’est souvent très fort, parfois très beau, et les amours d’enfance ou adolescentes restent généralement de merveilleux souvenirs.
Ce n’est pas perçu — hélas — de la même façon dans le monde adulte où la mémoire se fait bien souvent sélective.
L’humains tente souvent d’oublier ses plaisirs d’enfance, en raison des peurs et des hontes construites par la société.
 
Avant de décrire ces amours, il est nécessaire d’être précis.
Tout d’abord, il faut rétablir une réalité oubliée ou rejetée : deux femmes ensemble, ce sont bien deux femmes qui « vivent l’amour », et surtout pas l’une qui joue à l’homme, et l’autre à la femme.
De la même manière, pour deux hommes qui s’aiment, ce n’est pas l’un qui joue à la « femme », et l’autre qui est « homme »… Non, ce sont bien aussi deux hommes qui « vivent l’amour » !
La relation homophile est vécue dans une forme sexuelle dite « inachevée » ou « sublimée », c’est-à-dire « sans pénétration vaginale par un pénis ».
Chez deux hommes il n’y a pas de vagin… Chez deux femmes, il n’y a pas de pénis.
La pénétration dite « vaginale » est le principe naturel de la reproduction des mammifères, et de nombreuses autres espèces animales, à ma connaissance.
Les animaux — il me semble — ne « vivent pas l’amour » : ils se reproduisent !
Dans une relation homophile, l’amour n’a pas de raison reproductrice… il s’exprime et se vit alors essentiellement par des actes de tendresse, de caresses, où les corps tentent de rejoindre le cœur et l’esprit.
Parfois, il se peut qu’un manque se fasse trop ressentir dans une rencontre trouvée inachevée ou non comprise, par l’un des deux partenaires. C’est généralement lorsqu’ils ne sont pas exactement dans le même désir.
Il arrive donc, pour deux hommes, lors d’une relation sexuelle, qu’il se pratique une relation hétérophile dite de substitution, où l’un des hommes est pris comme une femme : son anus est pénétré (sodomisé) par le pénis de son partenaire.
Lorsque deux femmes ont une vie sexuelle ensemble, c’est aussi possible que l’une ou l’autre aie d’autres attentes. Elle peut alors s’inventer un pénis artificiel : elle se transforme « comme un homme ».
Ce n’est plus une rencontre homophile.
Cependant, si les partenaires liés dans cet acte sexuel hétérophile dit de substitution, vivent cela dans une totale harmonie, cela peut devenir une sexualité que je nomme « de sublimation ».
Pour l’acte de sodomie — avec une femme ou un homme — les pratiquants de cette rencontre, si elle est dite amoureuse, doivent être bien en accord, et sensibles aux séquelles possibles, liées à cet acte qui n’est pas banal pour le corps humain.
C’est la complexe opposition entre le plaisir toujours constructeur et la jouissance souvent destructrice.
C’est pour cela, lorsqu’il y a souffrances (physiques et/ou psychologiques, qu’elles soient dissimulées ou minimisées), de l’un ou des deux, qu’il faut considérer cette relation comme « hétérophile déviante ».
Là, c’est une forme d’agression, avec un abus de faiblesse à considérer, et c’est nocif… c’est même souvent un viol !
C’est rarement compris en conscience par la victime, tout comme par son agresseur… encore moins par la société qui veut nous persuader que la rencontre sexuelle homophile est toujours liée — pour les hommes — à la sodomie, ce qui est bien entendu mensonger et destructeur.
Surtout, sans l’aide de produits et de préparations sérieuses, permettant un assouplissement des muscles de l’anus, c’est souvent un massacre physiologique à court ou moyen terme.
Cependant, si les deux partenaires sont en réelle entente, qu’ils souhaitent cette relation « par envie », « par jouissance », c’est leur vie et nous pouvons toujours les respecter, sans forcément les comprendre !
Eh oui, il y a pour chaque personne une histoire propre dans le regard que l’on porte à soi-même.
Mais attention… pour qu’il y ait une réelle complicité dans ce genre de relation avec pénétration anale, avec une femme ou avec un homme, il doit y avoir vraiment beaucoup, beaucoup d’amour à donner de part et d’autre.
Y a-t-il liberté lorsque l’un des partenaires est en domination, alors que l’autre se soumet ?
C’est encore une autre histoire réelle autour de « l’acte sexuel » qui s’éloigne de « l’acte d’amour ».
Le marquis de SADE, voici environ deux cent cinquante ans, écrivait beaucoup de livres philosophiques sur cette pratique qui porte son nom maintenant : « le sadomasochisme » où les gens « adorent souffrir et/ou faire souffrir »…
L’acte de sodomie entraîne généralement des soucis de santé — mis sous silence par la honte ou l’orgueil — qui révèlent que cette pratique n’est pas forcément bien vécue par le corps.
PLATON — un autre philosophe — expliquait voici plus de deux mille cinq cents ans, que « l’amour humain » est vrai, sincère, merveilleux, lorsque la rencontre est d’égal à égal…
L’amour platonique serait un amour « sans l’usage de la sodomie ».
 
Il est difficile de tout expliquer en quelques pages, mais dans cette étude complexe et multiple des regards généralement déformés sur la pratique dite de « l’homosexualité », parler ainsi de la sodomie est important.
Rappelons encore cette autre particularité vécue chez certains humains, qui ne devrait surtout pas être considérée comme une autre forme de l’homosexualité : Il y a l’homme qui se sent « femme » dans son corps d’homme, et qui souhaite vivre l’amour, comme s’il était « femme ».
L’inverse est bien réel aussi.
Oui, c’est parfois dans le corps, dans les gènes même, que le sexe n’est pas déterminé, pas déterminable avec des spécificités chromosomiques ; c’est bien entendu possible que cela soit dans l’esprit et dans le cœur que certaines personnes ne peuvent se définir masculin ou féminin, et de ne pas se reconnaître, entre l’aspect extérieur du corps qui nous présente femme ou homme, et le ressenti intérieur où l’être se sent autre.
C’est par exemple le film « Coco » avec Gad Elmaleh, qui nous montre l’ambiguïté du personnage qu’il incarne. Coco est-il une femme dans un corps d’homme ? Ce n’est plutôt pas facile de comprendre « comment » Coco aime et « comment » il est aimé ? Autour de lui, est-ce « la femme » qu’il se sait « être », qui est recherchée ou est-ce « l’homme », qu’il semble « être » et qui se travesti, que l’on désire ?
L’identité sexuelle n’est pas simple à saisir. L’aspect physique extérieur ne donne pas la réponse toujours la plus vraie sur ce que le cœur et l’esprit pensent, désirent… souhaitent vivre !
Il n’est pas possible de tout appréhender de ce que nous ressentons… donc c’est encore moins notre droit de juger ce qui se passe chez l’autre que nous ne connaissons pas, car nous ne sommes pas l’autre !
Personne ne peut être juge de l’histoire de l’autre.
Il est donc honnête de le respecter et pourquoi pas, d’apprendre à l’aimer en le considérant…
L’important est de ne pas s’abîmer et surtout aussi, de ne pas abîmer l’autre.
 
Aimer quelqu’un du même sexe n’est pas une maladie, une monstruosité ou une faute de goût… c’est une manière d’aimer.
Il ne faut pas non plus penser que c’est lié à une mode, une provocation, ou un choix de vie.
Certaines personnes — femme ou homme — sont attirées aujourd’hui par le cœur… et le corps masculin ; demain, d’autres tombent sous le charme d’un corps féminin… à cœur et/ou à corps perdu…
Quand ils sont aussi amoureux de l’esprit, l’harmonie est totale.
 
Tout au long de ma vie, je vois — parfois avec surprise, et tout en étant émerveillé — ce que mon cœur me réserve.
L’essentiel est d’être en paix avec moi-même.
Pour celles et ceux qui sont plus sensibles « au même », j’ose ajouter encore une précisions sur un point très important dans l’harmonie affective :
Une femme qui vit avec une femme, le plus souvent a besoin à certaines époques de sa vie — pour satisfaire pendant quelques jours les désirs de son cycle ternaire — de partager des temps hétérophiles.
C’est la même situation pour l’homme qui vit avec un homme : il peut, dans sa vie affective et sexuelle, avoir besoin de rencontrer une femme et l’aimer du cœur, de l’esprit… et même du corps, en toute sincérité.
Mes propos ouvrent donc le lien avec la troisième phase :


La phase hétérophile :

L’acte sexuel « dit achevé », ou accompli, pour un humain, comme pour un animal, est « naturellement » hétérophile.
Cela ne dévalorise pas les deux autres phases : la narcissique et l’homophile !
Cela ne les remplace pas non plus !
Dans l’acte sexuel entre un homme et une femme — acte dit hétérosexuel — la relation physique est effectivement plus simple que lors d’une relation entre personnes de même sexe.
Il faut l’écrire encore : les corps de la femme et de l’homme sont plutôt bien étudiés pour s’assembler, pour s’accoupler, afin de permettre la reproduction.
En effet, c’est — rappelons-le — parce que nous sommes construits « mâle et femelle », pour perpétuer la race, ou l’espèce humaine.
Notre principe d’accouplement est fondé sur la reproduction animale.
Le corps d’une femme s’accorde parfois magnifiquement avec le corps d’un homme.
Quelques secondes d’accouplement suffisent pour que la semence se dépose et permette la fécondation d’un ovule…
Et cela peut s’arrêter là…
Et parfois, il y a de l’amour, quand l’humain évolue.
Le film « La Guerre du Feu » de Jean-Jacques ANNAUD — même s’il est tragique de nous faire croire que la découverte du feu aurait entraîner les « humanoïdes » à la guerre, plutôt qu’à la solidarité — l’exprime assez bien : il y a des coïts entre « bipèdes », encore très « animaux », tout le long de l’histoire, et cela devient davantage « humain », à la fin…
C’est dans une scène où deux êtres semblent « vivre l’amour », face à face.
Oui, l’accouplement, pour donner une suite à notre histoire animale sur la planète, serait suffisant.
Les dirigeants politiques et religieux le savent bien, et préféreraient que l’on s’en contente…
Avec l’aide de la médecine, cela ne sera même plus nécessaire. Le Meilleur des Mondes, récit d’anticipation d’Aldous Huxley, s’annonce bien réel avec la prolifération de fécondations « in vitro », de « bébés éprouvette », de culture d’ovules et de sperme congelé !
Ah… mais, il y a aussi le désir… la recherche de l’amour.
 
L’amour ?
Oui, avec la découverte de l’amour, nous sommes peut-être des humains… en devenir.
Hélas, les bipèdes que nous incarnons trop souvent — toujours prisonniers d’instincts et de peurs, qui nous poussent à faire la guerre, à dominer ou à nous soumettre — ont encore beaucoup à évoluer pour devenir des humains…
Au-delà de l’exigence physiologique d’avoir des bébés, une progéniture, comme chez les animaux, l’humain a en lui quelque chose de merveilleux à découvrir : la recherche du plaisir.
Rappelons-le : les animaux — semble-il — ne « vivent pas l’amour ».
La femme, en tant que « femelle » a une nécessité physiologique en lien avec son cycle, pour le corps masculin. C’est tout d’abord exclusivement animal : pendant la période de l’ovulation, la femelle a besoin du corps du « mâle ». Elle tente des approches de séduction, afin d’être fécondée.
Au-delà du corps qui est en demande, la femme est bien entendu capable de vivre la sexualité dans le plaisir de la relation, en accord avec son esprit et surtout son cœur.
Alors, la relation sexuelle devient un acte d’amour.
« Vivre l’amour » prend tout son sens.
La rencontre entre des êtres est extraordinaire, lorsque les personnes arrivent à vivre l’orgasme en même temps.
L’orgasme est un plaisir très grand, intense et merveilleux ; ce moment de bonheur extrême où les énergies sont démultipliées.
Lorsque le rire, la joie, l’enchantement, nous envahissent !
C’est physiquement plus facile à vivre lorsque ces personnes sont de sexes différents.
 
Un acte sexuel hétérophile a plus de chance d’être bien vécu lors d’une pénétration vaginale, quand la femme prend elle-même le sexe de l’homme avec sa main, afin de le mettre en elle… C’est la femme qui se sait prête, disponible et désireuse de recevoir « en elle » ce pénis, qui peut ainsi faciliter l’orgasme commun.
 
Dans la rencontre hétérophile, les femmes comme les hommes peuvent avoir le désir de plusieurs amours.
Il en est de même pour la rencontre homophile.
Ceux qui nous dirigent — ces présidents, rois, ministres, politiques ou religieux — et qui nous imposent des lois détestables… l’interdisent !
Oui, ils interdisent les amours pluripossibles, alors qu’ils vivent pour la plupart des aventures sexuelles multiples, parfois même sans se cacher…
« Pour vivre heureux, vivons cachés »… écrivait Jean Pierre CLARIS de FLORIAN… Oui, « pour vivre heureux, vivons cachés de celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas accueillir notre bonheur » !
Les amours, avec les usages respectifs et considérés de la sexualité de tous et chacun, ne nous regarde pas.
Qu’elles soient vécues par des femmes, des hommes, ou entre femme(s) et homme(s), cela ne doit pas être juge et parti pris des politique et des religieux.
L’important est que chaque être, dans son désir et son plaisir, soit considéré et respecté dans une totale intégrité : c’est-à-dire que la liberté doit être le fondement essentiel de la rencontre humaine… et si elle peut être amoureuse, alors quel bonheur !
Ce qui semble essentiel, dans la rencontre amoureuse, c’est d’aller vers des êtres ayant un même potentiel de désirs, de rêves, de forces vives.
S’il y a déséquilibre, nous revenons à une situation risquée de « dominant/dominé », qui entraîne généralement plus ou moins rapidement l’échec, sauf si la soumission est vécu sous forme de jouissance, comme le marquis de SADE a su l’expliquer.
Pour avoir « une relation sexuelle », aimer n’est pas nécessaire…
Pour « vivre l’amour », aimer et se savoir aimé, est indispensable !
Il n’y a pas d’âge pour aimer…
Enfant, adolescent, adulte, vieillard…
L’amour, c’est si beau !
Ce qu’il y a de plus beau ?
Tant de chansons nous le rappellent aussi.
Qui a le droit d’en imposer des interdits ?
 
Pour les « relations sexuelles », la jouissance peut être exclusivement animale ou vécue comme « une conquête », « un tableau de chasse », ou même une compétition, une victoire « sportive » !
Certains emploient les expressions plutôt vulgaires comme « baiser » ou « tirer son coup ».
Il faut alors mesurer le danger de la « domination » qui peut s’avérer être « un abus de faiblesse », une agression ou même parfois un viol.
Nous devons saisir aussi qu’un enfant n’est pas construit physiquement comme un adulte, qu’une adolescente n’a pas le corps d’un vieillard… et surtout qu’une femme n’est pas un objet, ou un être inférieur.
Un homme non plus.
Des règles du jeu semblent donc indispensables à rappeler.
C’est ce que nous allons étudier maintenant. 

 
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Et en un clic, voici donc le cinquième chapitre :
Plaisirs et dangers…




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Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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