Mémoires d'un pirate, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste en herbe !
Troisième acte… de l'histoire :
Ce qui déclencha l’affaire…
En route
vers les enfers !
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE poursuit donc sa route d'aventurier de la vie à la recherche de l'humain, comme su le vivre en son temps Diogène de SINOPE, ce cynique personnage pour n'avoir ni complexe, ni honte.
Le mot "cynique" avait pour signification première "l'expression de la liberté la plus totale"… Cela avait donné d'ailleurs le nom à une école de philosophie, où se prévalait un retour à la nature… une volonté de briser toutes les contraintes sociales castratrices des plaisirs et de la créativité…
Les Cyniques.
Une école soucieuse de désirer l'effort orienté vers le beau et la connaissance… non conditionné par les lois, les peurs et le sacrifice !
Une quête du plaisir, sans peur des politiques et des religieux aux principes castrateurs… avec des règles proches de celles que souhaitera quelques longs siècles plus tard, François RABELAIS dans son Abbaye de Thélème où la devise "Fay ce que vouldras" — "Fais ce que tu voudras" — (mais fais le bien) est formidable : l'art en effet de vivre heureux sans s'abîmer et bien entendu sans abîmer l'autre !
La liberté peut déranger, voire choquer le monde des biens-pensants. Aujourd'hui, un cynique, c'est — pour les "dictionnaires basiques" qui nous expliquent comment l'on doit bien penser — un individu "qui ignore délibérément les convenances, qui a des opinions contraires à la morale". les synonymes sont : "débauché, effronté, immoral, éhonté, impudent".
Oui, celui qui ose vivre sans morale n'est pas le bienvenu dans une société formaté pour abeilles obéissantes à la reine d'une ruche. Les valeurs humaines — l'axiologie — donnent cependant aux bipèdes la possibilité de devenir des humains… DIOGENE de Sinope serait bon pour le bûcher encore et toujours aujourd'hui… hélas… si cela était d'actualité, pour se débarrasser des vivants qui se promènent — nus de toutes peurs et contraintes — dans les rues de ce monde de fourmis… à chercher l'humain… en plein jour, une lanterne à la main !
Les juges opteront camisole chimique et physique, si sa peine est commuée dans un procès où sauraient témoigner tous les garants de "l'Ordre Moral".
Il faut être un peu pirate pour oser — en discrétion — vivre "comme une abeille hors de sa ruche" !
Un pirate est un cynique… Le monde depuis CICERON, le présente comme un super vilain qui ne respecte rien… surtout pas les institutions ou les biens des nations respectables. Le pirate est celui qui ose —sans aucun respect — piller les bateaux rapportant à des petits maîtres, les fortunes gagnées sur la souffrance et l'exploitation de tant et tant d'esclaves…
Oui, écoutez bien, un pirate est celui qui n'a aucune considération pour cet argent sale qui fait la fortune d'un tyran, qu'il soit esclavagiste d'un seul homme ou de tout un peuple !
La définition première d'un pirate était, pour reprendre Wikipédia qui fait parfois du bon travail : Le mot pirate provient à la fois du terme grec πειρατής (peiratês), lui-même dérivé du verbe πειράω (peiraô) signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure » , et du latin pirata : celui qui tente la fortune, « qui est entreprenant ».
Aujourd'hui, pour asservir toujours davantage les peuples, le mot pirate a pour définition dans un dictionnaire très basique de l'Internet (Linternaute encyclopédie) :
Sens 1 : Pilleur de navire.
Synonyme : brigand
Sens 2 : Personne qui cherche à
s'enrichir aux dépens des autres.
Synonyme : fripouille.
Il est bien vrai que le corsaire a davantage de lettres de noblesse… ces "droits à cachets" donnés par le monarque pour l'autoriser avec talent à voler les biens de l'ennemi de la nation et partager le butin avec le tyran !
Le Pirate ne vole personne… il restitue avec art et finesse à celle ou celui qui fut lésé, ses droits, ses biens… son honneur !
Un pirate est un homme juste et sincère, agissant comme le font tous les vrais "Robin des Bois". Mais hélas, encore pour tromper le crédule, la société moraliste et éducatrice a su — par ses films projetés sur les murs des modernes Cavernes si chères à PLATON — le présenter souvent comme un corsaire, ce génial Robin, assujetti à un pouvoir royal, préférant juste la tyrannie d'un Richard Cœur de Lion à celle de son petit frère Jean… Deux tyrans qui sauront s'entendre lorsqu'il fut nécessaire de gérer l'héritage… et de poursuivre leur vil rôle : exploiter les peuples !
Non, Robin des Bois est un pirate… surtout pas un corsaire : les impôts, taxes et autres dîmes et corvées n'ont pas de place dans ses valeurs ! Il a su repousser ceux qui faisaient mourir les petites gens fragiles, trop faibles pour se révolter !
Un pirate est un homme libre qui assume ses actes, gérés par des valeurs humaines… souvent en contradiction avec les morales des sociétés où l'argent des puissants est plus important que le bonheur des peuples.
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est un pirate… Un pirate des mots, un passionné de l'écriture, du verbe…
Les "shérifs" n'aiment pas trop cela… n'aiment pas du tout cela… car en haut de l'échelle de cette société pyramidale, les politiques et les religieux détestent que l'on donnent des coups de pied dans la superbe fourmilière en disant comme Boris VIAN : "Refusez d'obéir !"
Avant de passer à la première scène de ce troisième acte, ayons plaisir à rendre un hommage à ce pirate de la littérature, de la philosophie… de la musique, assassiné discrètement par l'Etat souverain (cela sera peut-être un jour révélé comme pour tant et tant de morts étranges — Jean-François CHAMPOLLION par exemple le fut aussi pour des raisons religieuses, dangereux découvreur d'un passé de l'Egypte qui dérange — mais "la mort d'un seul homme" est toujours de rigueur pour préserver — un temps — la bonne gestion d'une ruche ou d'une fourmilière).
Un court extrait magistral de l'œuvre d'un pirate :
Le déserteur
Paroles et musique de Boris VIAN :
Dans les scènes qui vont suivre, nous éviterons de citer, comme de bien entendu, quoi que… les noms et prénoms de la plupart des protagonistes (juste pour tenter de nous épargner — le temps de nous restaurer — d’autres procès à venir, fatigants et coûteux).
Il faut simplement savoir que parfois quelques recherches sur l’Internet peuvent dévoiler des mines d’informations crédibles… mensonges ou réalités arrangées, propos plaisants, parfois nauséeux… ou autres tristes "vérités d’un instant".
Voici donc, dans les scènes qui vont suivre, les trois points principaux de faiblesse qui ont conduit Yves Philippe de FRANCQUEVILLE à l’affaire,
Il y aura aussi toutes ses nombreuses erreurs de philanalyste en herbe…
En tous les cas, celles que les Mémoires d'un pirate se plaisent à vous conter :
Découvrez donc
La Scène première
Pour le tableau GéhenAir, il fut réalisé par Franck PASQUALINI afin d'illustrer le poème l'Audacieux, extrait du recueil Solitude Étrangère, écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
Mémoires d'un pirate, troisième acte, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE… Philanalyste en herbe !
Auteur : Yves Philippe de Francqueville