Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste, présente en ligne le Cycle de l'Austrel, tome troisième : Comme une abeille hors de sa ruche… Tous droits réservés ©
Yeph : - Tu es fier de toi, Franch ?
Franch : - Un peu, oui !
[Franch est avec un bras en écharpe.
Il est blessé à l’épaule.]
Yeph : - Elle n’aura pas duré longtemps cette société idéale.
Franch : - Le temps d’espérer.
C’est bien !
Parce que certains y trouvent une raison de vivre ou de mourir !
J’ai aperçu le gros Sako et le petit Gil luttant comme deux forcenés.
Ils ont leur chance pour conserver la Base du Mont Rouge.
Ce sera une nouvelle république d’ici peu, s’ils sont vainqueurs.
Yeph : - Oui, c’est apparemment une suite logique en trois coups ?
J'aime imaginer plus complexe… Sur quatre bandes…
Donc…
Je miserai plutôt sur un habile retournement stratégique de la part d'Érik…
Et une superbe pirouette de plus pour Sako !
Franch : - Paris tenus !
N'oublie pas que je triche très bien.
Yeph : - Souviens-toi aussi que j'ai quelques jokers en poche…
Franch : - Ce n'est pas faux !
Séparer les jumeaux…
Bravo pour cette tactique énorme de déstabilisation.
Sako et Gil n'en reviennent pas encore…
Et toi, tu ne sembles même pas déçu par ces deux minables lâcheurs.
Yeph : - Sont-ils seulement responsables de leurs actes ?
C’est toi qui leur as donné cette envie de combattre l’Archyeur.
Tu es à l’origine de ce conflit.
Quant aux jumeaux… ne m’ont-ils pas déjà séparé de Thomas, avant la Rumeur par leur lâcheté et leur complaisance vis-à-vis de l’Austrel ?
Franch : - Eh bien.
Tu ne t’es pas vengé mais ta réjouissance sonne tout comme!
Moi, j’ai sensé leur vie de guerriers prosélytes !
Je leur ai donné des raisons de se battre !
Yeph : - Tu détestais ce système, le voici quasiment détruit.
Proposes-tu autre chose maintenant ?
Franch : - Non.
Yeph : - Tu as prouvé ta force, ton influence.
Beaucoup sont prêts à te suivre au son de ta voix comme au rythme du tambour !
Pourquoi ne crées-tu pas ta propre société ?
Ton Austrel ?
Franch : - Ah, ah ah…
Un Nouveau Nouvel Austrel !
Tu es subtil, Yeph !
Sache que je puise ma force dans ton attitude.
J’ai simplement inversé mon objectif en regard du tien : ce que j’aime aujourd’hui, c’est détruire.
Yeph : - C’est vrai.
Alors que j’ai le souci de donner naissance, tu joues à offrir la mort.
Franch : - Le temps d’espérer.
C’est bien !
Parce que certains y trouvent une raison de vivre ou de mourir !
J’ai aperçu le gros Sako et le petit Gil luttant comme deux forcenés.
Ils ont leur chance pour conserver la Base du Mont Rouge.
Ce sera une nouvelle république d’ici peu, s’ils sont vainqueurs.
Yeph : - Oui, c’est apparemment une suite logique en trois coups ?
J'aime imaginer plus complexe… Sur quatre bandes…
Donc…
Je miserai plutôt sur un habile retournement stratégique de la part d'Érik…
Et une superbe pirouette de plus pour Sako !
Franch : - Paris tenus !
N'oublie pas que je triche très bien.
Yeph : - Souviens-toi aussi que j'ai quelques jokers en poche…
Franch : - Ce n'est pas faux !
Séparer les jumeaux…
Bravo pour cette tactique énorme de déstabilisation.
Sako et Gil n'en reviennent pas encore…
Et toi, tu ne sembles même pas déçu par ces deux minables lâcheurs.
Yeph : - Sont-ils seulement responsables de leurs actes ?
C’est toi qui leur as donné cette envie de combattre l’Archyeur.
Tu es à l’origine de ce conflit.
Quant aux jumeaux… ne m’ont-ils pas déjà séparé de Thomas, avant la Rumeur par leur lâcheté et leur complaisance vis-à-vis de l’Austrel ?
Franch : - Eh bien.
Tu ne t’es pas vengé mais ta réjouissance sonne tout comme!
Moi, j’ai sensé leur vie de guerriers prosélytes !
Je leur ai donné des raisons de se battre !
Yeph : - Tu détestais ce système, le voici quasiment détruit.
Proposes-tu autre chose maintenant ?
Franch : - Non.
Yeph : - Tu as prouvé ta force, ton influence.
Beaucoup sont prêts à te suivre au son de ta voix comme au rythme du tambour !
Pourquoi ne crées-tu pas ta propre société ?
Ton Austrel ?
Franch : - Ah, ah ah…
Un Nouveau Nouvel Austrel !
Tu es subtil, Yeph !
Sache que je puise ma force dans ton attitude.
J’ai simplement inversé mon objectif en regard du tien : ce que j’aime aujourd’hui, c’est détruire.
Yeph : - C’est vrai.
Alors que j’ai le souci de donner naissance, tu joues à offrir la mort.
MON HEURE AUSSI VIENDRA
Tu m’as vu naître un jour et je te vois mourir.
Il n’y a que le temps pour saisir cette idée
D’un présent, d’un passé dont l’homme doit souffrir
Avant d’être livré, l’espérance bridée !
Regarde encore un peu ce monde et son histoire :
Ils ne seront que vent, ton soir enfin venu
Où ce corps laissant l’âme oublier sa mémoire,
Gagnera le néant, libre pour l’inconnu.
La peur de n’être rien dès l’issue annoncée
Est une raison sage, un argument de poids,
Pour choisir sans regret la route renoncée :
Tu meurs, j’en suis heureux puisque tel est ton choix !
Mon heure aussi viendra : j’ai tracé l’avenir
Tout puissant à saisir l’instant de cette envie
Où tout ne sera plus dès mon dernier soupir !
J’en ris, vous en tremblez. Qui maîtrise la vie ?
Qui maîtrise la vie ?
Il n’y a que le temps pour saisir cette idée
D’un présent, d’un passé dont l’homme doit souffrir
Avant d’être livré, l’espérance bridée !
Regarde encore un peu ce monde et son histoire :
Ils ne seront que vent, ton soir enfin venu
Où ce corps laissant l’âme oublier sa mémoire,
Gagnera le néant, libre pour l’inconnu.
La peur de n’être rien dès l’issue annoncée
Est une raison sage, un argument de poids,
Pour choisir sans regret la route renoncée :
Tu meurs, j’en suis heureux puisque tel est ton choix !
Mon heure aussi viendra : j’ai tracé l’avenir
Tout puissant à saisir l’instant de cette envie
Où tout ne sera plus dès mon dernier soupir !
J’en ris, vous en tremblez. Qui maîtrise la vie ?
Qui maîtrise la vie ?
Franch : - Nous nous complétons.
Nous sommes des artistes…
Des créateurs…
Des dieux !
Naître et mourir… c’est vivre, finalement !
Laissons les abeilles reconstruire une autre ruche.
Je saurai comme toi y puiser mon miel !
Yeph : - Je te crois.
Franch : - Où sont les Exclus ?
Yeph : - J’ai vu Emma, Chris et Pol, à la cabane de l’Appaya, avec le petit Guy.
Tu viens ?
Franch : - N’as-tu pas peur de me voir les rejoindre ?
Yeph : - Peur de quoi ?
Franch : - Eh bien, que je les perturbe avec mes propos de mort ?
Tu sais combien j’aime asticoter tes ouailles et leurs bonnes pensées…
Yeph : - Tu me fais bien rire, petit homme !
Peut-être suis-je plus dangereux que toi en les exhortant à la vie ?
Nous sommes des artistes…
Des créateurs…
Des dieux !
Naître et mourir… c’est vivre, finalement !
Laissons les abeilles reconstruire une autre ruche.
Je saurai comme toi y puiser mon miel !
Yeph : - Je te crois.
Franch : - Où sont les Exclus ?
Yeph : - J’ai vu Emma, Chris et Pol, à la cabane de l’Appaya, avec le petit Guy.
Tu viens ?
Franch : - N’as-tu pas peur de me voir les rejoindre ?
Yeph : - Peur de quoi ?
Franch : - Eh bien, que je les perturbe avec mes propos de mort ?
Tu sais combien j’aime asticoter tes ouailles et leurs bonnes pensées…
Yeph : - Tu me fais bien rire, petit homme !
Peut-être suis-je plus dangereux que toi en les exhortant à la vie ?
REGARD D'AMOUR
I
De visage en paysage,
L’on m'invite à ce voyage,
La liberté pour tout chemin
Vers l’océan le plus lointain.
La nature,
Ses créatures,
C'est mon histoire :
Une aventure
Où, de tout cœur, j'ose rêver…
De tout mon corps, je puis aimer.
Nuits après jours sur cette terre,
J’ouvre les yeux à la lumière ;
Trop souvent seul, un peu songeur
De quelques vers, merle moqueur[i]…
Soudain je nais, souvent je meurs.
Point de regrets pour cette vie,
Elle est ainsi : je l'ai choisie.
II
Un soir, je me suis arrêté
Devant la fleur de mon été.
Elle était là, belle et amante,
À peine éclose et si savante
Que je me voyais endormi
Au cœur d’un monde où l’on dit : “ oui ” !
Espérant que cela ne cesse
Ne pensant plus à la promesse,
Un printemps changeait l’annoncée :
L'ancre venait d'être jetée.
Je ne savais croire à l'honneur
De tant d'amour et fus songeur…
Mais un parfum chassa mes peurs :
Elle a pris sa forme de vie,
Elle a jailli : je l'ai saisie.
III
Rien qu'un regard, rien qu'un sourire,
Enfin une île et je respire.
L'esprit comblé de sa présence,
Assuré de sa confiance
Sans peur de la voir me trahir
Ou se faner pour un soupir ;
Ces doux espoirs portent mes pas :
J’oublie alors tous mes tracas.
Elle a compris que je l'aimais
Puisqu’elle est en moi désormais.
Alors son cœur contre mon cœur
S'unissent vie force et chaleur,
Et naissent les mêmes bonheurs.
Ne suis-je plus seul en ma vie ?
Cherchez la muse : mon amie…
Pour un instant, se souvenir ?
Enfin une île et repartir…
Enfin une île et repartir.
------ Ailleurs… à suivre ! ------
Ainsi s’achève le troisième tome
du Cycle de L’Austrel.
Suite et fin avec :
La mort de l’Archyeur
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Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste, présente en ligne le Cycle de l'Austrel, tome troisième : Comme une abeille hors de sa ruche… Tous droits réservés ©
Auteur : Yves Philippe de Francqueville