Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste présente :
Dilection
à Diogène de SINOPE, dit le Cynique.
écrit le 28 juin 1995
écrit le 28 juin 1995
Ce matin, le soleil ne brillait que pour moi.
Dénudé, dans le vent, j’allais, sans suivre l’ombre,
Ecouter l’oiseau gris chanter dans la pénombre...
Pourquoi disparais-tu condamnant à l’émoi
Celui qui t’espérait présent sur cette terre
À bercer son caprice et maîtriser le temps ?
Vois, l’hiver laisse place aux désirs du printemps
Lorsque la neige fond sous les vapeurs de guerre...
Oui, j’ai l’audace d’être enivré de ton sang
Pour que la sève puisse ainsi gagner mes ailes ;
Dévoile-moi ce corps, blanchi pour toutes celles,
Qui surent d’un regard affirmer haut leur rang.
Reviens, je t’en conjure amour de bon augure !
Osons donc nous unir, puisque la quête est pure...

Affiche réalisée par Marion L., pour la conférence "un autre regard sur la sexualité", donnée pendant le festival "C'est comme çà" à la maison des étudiants de l'université Paul Valéry à Montpellier. Socrate le Cynique se promène nu avec une lanterne en plein jour, à la recherche de l'homme… Ce tableau illustre bien le poème "Dilection" écrit par Yves Philippe de Francqueville.
Poème de Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste.
Ce tableau n'était pas dans les précédentes éditions de Solitude étrangère.
Création artistique de Marion L.
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