© Le cycle de l'Austrel,
tome premier : Souvenir d'un amour,
des écrits de Yves Philippe de Francqueville,
pirate des mots et philanalyste en herbe.
Huitième partie :
tome premier : Souvenir d'un amour,
des écrits de Yves Philippe de Francqueville,
pirate des mots et philanalyste en herbe.
Huitième partie :
[Dans la cellule de Jeph.]
Yan :
— Sache qu’il n’est pas autorisé aux frères de se rencontrer dans les cellules.
Seul le prieur que je suis peut rendre des visites pour les soins notamment, ou afin de donner un conseil, voire un ordre.
Jeph :
— C’est entendu, Yan.
Yan :
— Que penses-tu de ce Plark ?
Jeph :
— C’est ce que j’espérais.
La bibliothèque est réellement impressionnante.
Je n’imaginais pas qu’il pût y avoir encore tant d’ouvrages et en si bon état, conservés ainsi depuis la Chalystime.
Comment est-il possible que les forces de l’Archyeur n’aient pas détruit tous ces livres qui risquent de corrompre, un jour ou l’autre, son nouvel idéal de vie ?
Yan :
— Parce que ces lieux sont sacrés.
Oui, cet espace protégé, c’est ma grande fierté !
Sache que, même au sein de la communauté, très peu de frères y ont accès.
Jeph :
— Pourquoi donc ?
Yan :
— Parce que l’homme n’est pas nécessairement prêt à découvrir qu’il existe des chemins qu’il ne doit pas prendre, au risque de mettre son âme en grave danger de chute.
Le livre n’est pas un outil adapté à chaque être. Les plus faibles ne doivent surtout pas s’en saisir.
Les prêtres de la religion ancienne l’ont appris à leur grand dam.
Jeph :
— C’est la théorie de l’Archyeur.
Yan :
— Il sait que je respecte ses lois.
Jeph :
— Je comprends mieux !
Yan :
— Oui.
Cela vaut mieux pour nous tous.
L’enfant qui ne sait pas lire est en paix avec lui-même. Il peut vivre libre et heureux, dans la société établie pour son bien.
Rien à revendiquer d’autre que ce qu’on lui octroie.
Le Plark est aussi une société. Elle est réduite, soit, mais très bien structurée. Il y a, au plus profond de chaque frère, les qualités et les faiblesses de l’humanité.
Tu trouveras donc, en concentré dans ce Plark, le meilleur croisant le pire : le feu des enfers sourd ici parfois, comme le parfum d’un paradis…
Un accès libre à la lecture détruirait l’harmonie relative et fragile de ce lieu protégé.
La connaissance développe le sens critique…
Point trop n’en faut.
Jeph :
— Tu sais cependant quelle est ma quête ?
Yan :
— Oui, et je la respecte, sans pour autant l’envier ou l’admirer.
Je suis bien entendu quelque peu inquiet de te voir arriver parmi nous, mais c’est plus fort que moi… J’ai le sentiment de bien agir en t’accueillant.
Pourtant, je ne te laisserai pas mettre en péril la foi des frères de ce Plark.
Tu devrais partir si je constatais de telles difficultés.
Jeph :
— C’est entendu.
Yan :
— Je préférerais que tu sois en accord avec les règles de cette communauté et que tu m’assures d’obéir !
Jeph :
— Oui, Yan.
Je ferai de mon mieux pour respecter et suivre vos lois, le temps de mon passage en ces murs.
Yan :
— Tu peux donc y rester le temps qu’il te plaira.
Ce lieu a ses défauts, mais dans l’ensemble, la vie y est peut-être plus riche et moins dangereuse qu’en ce monde, soi-disant libre, que tu viens de quitter.
Jeph :
— Je saurai y penser.
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Vers la neuvième partie…
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© Le cycle de l'Austrel, tome premier : Souvenir d'un amour, des écrits de Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste.
Fin de la huitième partie.
Fin de la huitième partie.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville