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Yves Philippe de Francqueville, mémoires d'un pirate
Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste, présente en ligne le Cycle de l'Austrel, tome troisième : Comme une abeille hors de sa ruche… Tous droits réservés ©






Guy : - Je veux me racheter.
Tu sais, je l’aime bien Yeph.

Gil : - Oui, mais tu as eu ta chance.
Et puis, il est si différent !
Il est si fort, si…
Nous ne sommes pas du même monde.
Tu n’aurais jamais réussi à le comprendre.

[Arrivée d'Emma.]

Emma : - Tiens, les jumeaux.
Toujours en vie ?

Guy : - C’est une apparence, une illusion… Emma.
Je crois que je suis bien mort[i].
Peut-être plus que Ghils, finalement.

Emma : - Eh oui !
La honte peut aussi nous faire passer de vie à trépas.
Et vous êtes là tout seuls… déjà oubliés ?
Ah…
Ce cher Ghils…
Il lui reste encore cette énergie vivifiante, issue de la mémoire de ceux qui l’aimaient…
Il brille, lui…

Guy : - C'est beau ce que tu dis…
Tu lui offres un bel hommage.

Gil : - Vous en parlez comme d'un héros…
Il a fui cependant…

Emma : - Sako, sors vite de ce corps !
Ah, mon pauvre Gil… tu es désespérant.
Triste sire !
Je te parle d'amour et tu ne penses qu'à la guerre !
Je n'ai que faire de vos jeux sanglants…

Gil : - Peut-être…
C'est ce que tu dis…
Comment fais-tu alors pour être libre de côtoyer les deux partis ?
Est-ce toi l'espion de l'Archyeur ?
Est-ce toi la Mata Hari du Nouvel Austrel ?

Guy : - Oh…
Et le relais traxil qui n’est pas fermé pour toi ?

Emma : - Fameuses analyses mes chéris !
Dois-je vous décevoir ou vous combler ?
Le grand illusionniste qui vous a invités pour participer à cette partie d'échec grandeur nature m'est connu…
Oui…
Cependant, ce n'est pas moi l'ombre qui tire les ficelles des jolies marionnettes que vous êtes.
Si cela vous ravive, partez donc à la recherche de ce machiavélique personnage… vous pouvez considérer le départ pour le jeu de piste comme lancé…

Gil : - Ah…
Si ce n'est pas toi… je pense le connaître !
Je m'inquiète alors davantage pour la sécurité de Sako.
Les traîtres sont nombreux… même au sein des Bases.

Emma : - Vraiment ?
Pourtant, je pensais qu’à l’origine il y avait les sages dont vous étiez — avec les greffes cellulaires — et les Primaires. ceux que vous voulez défendre aujourd’hui.
Maintenant, vos propos me laissent croire qu’une scission est effective sur les Bases ?

Gil : - Oui.
C'est grave.
Nous sommes de l'armée des partisans de Sako : les FFI — Forces Fidèles de l'Intérieur — prêts à tout pour la victoire sans compromis.
S'opposent maintenant à nous, les proches de Phil, qui veulent négocier avec Érik…
Des collabos parmi nous !
C'est le déshonneur.
Sako est désemparé face à l'attitude de ce renégat !

Guy : - Et nous avons, au beau milieu de cette triste histoire, ceux — comme toi — qui souhaitent aller avec Yeph.
On vous appelle les Exclus !

Emma : - Voilà une triste preuve de votre incompréhension des faits.
Yeph ne cherche pas à être suivi : il aspire plutôt à révéler votre désir de liberté.

Guy : - C’est vrai, nous n’avons pas su nous y prendre.
Nous étions trop endormis dans un confort facile, peut-être pas suffisamment soucieux de développer notre volonté, et surtout convenablement obéissants et sans audace !

Gil : - Toi, tu sembles réaliser ce qui te plaît, ma belle Emma!

Guy : - Or Sako comme Phil devraient te rejeter puisque tu n’entres plus dans la pensée du Nouvel Austrel.
C'est étrange.

Emma : - Exact.
Ils devraient même me condamner pour traîtrise…
Cependant n’en resterais-je pas libre ?

Guy : - Et si tu te fais tuer ?

Emma : - Vous avez peur de mourir ?

Guy : - C’est bien naturel, puisque nous n’avons pas vécu.
Oh…
Incroyable…
Attention, voilà Sako !

Gil : - Qui lui a ouvert le relais traxil ?

[Sako arrive blessé au bras et à la tête.
                                                                  Il semble souffrir.]

Emma : - Peut-être allez-vous tous mourir, sans la conscience d’avoir existé ?

Sako : - Non !
Je sais que la victoire est proche.
Je ne peux pas disparaître… ce n’est pas le moment !

Emma : - Te voici bien piteux…
Tu étais semble-t-il plus serein devant Ghils, alors qu’il agonisait par tes soins.
Là, devant sa dépouille, es-tu prêt à le rejoindre dans les enfers ?

Sako : - Emma, je souffre.
Ne sois pas cynique !
Ne joue pas à… Yeph…
Que vaut notre vie devant l’immensité ?
Je suis déjà conscient du sens de la mort, vieux sage qui sait à quoi riment les obsessions de ce rebelle : tout reviendra à la poussière !
Pour le moment cependant, c’est ma survie qui compte.

Guy : - C'est bien la première fois que je t'entends prononcer ainsi son nom… et de t’entendre jouer au philosophe !
Oh…
Explique-moi ?

Gil : - Si tu viens ici, c'est bien parce que tu fuis le combat.

Sako : - Vous n'avez rien compris…

Guy : - À propos de quoi ?
Nous te voyons loin de la bataille…
Aurais-tu peur maintenant de te battre ?

Gil : - Oui, tu nous envoies à la mort, et toi tu te trouves un abri !

Sako : - Mais je suis blessé.
Je dois me soigner, recevoir de l’aide.

Emma : - Tu peux remercier Yeph d’avoir reconnecté le relais traxil.
Sinon, tu serais encore dans le champ des rayons ennemis !

Sako : - Où est-il ce monstre ?
Où est ce lâche ?
Vous ne l’avez pas retrouvé ?
Et Chris ?

Gil : - Ils sont partis dans la montagne.

Guy : - Et j’aimerais bien les rejoindre !

Sako : - Vous ne pouvez pas me laisser tomber.
J’ai besoin de votre soutien.

Gil : - Même si notre mission a échoué ?

Sako : - Quelle mission ?

Guy : - Tu nous avais envoyés ici pour convaincre Chris et Yeph de venir à la Base du Mont Rouge.

Emma : - Tu as toujours la mémoire aussi courte, Sako ?

Sako : - Tais-toi Emma !
La situation a changé.
Comprenez, les jumeaux… j'ai moi-même obéi aux ordres.
C’était Phil qui m’avait demandé de vous mettre en confiance avec les partisans de Yeph.
Il avait quelque espoir de les voir réagir car tous les deux, vous êtes aimés et respectés.
Moi aussi, j’y croyais !
S’ils étaient venus, c’en était fait d’Erik !
Hélas, la désertion de Yeph aura bientôt conduit Phil à nous trahir…
Voyez à quoi mène la rébellion ?
Vous avez tout gâché !
Si aucun élément ne vient perturber le cours de la bataille, nous repasserons sous le giron de l’Archyeur, et alors… bonne chance à vous tous pour les greffes troisièmes !

Gil : - Tu t’es servi de nous.

Sako : - Pas moi…
C'était la décision de Phil.

Guy : - Surtout que Yeph n’a pas de partisan.

Sako : - Rigole !
Chris, Pol et les autres…
Tous sont à genoux devant lui, comme toi, Emma.

Emma : - Ah oui ?

Sako : - Si Yeph reconnaissait simplement notre autorité, tous suivraient !
C’est à se demander si vraiment, il ne désire pas nous vouer à la greffe troisième de la société de l’Archyeur. Sa neutralité — si bienveillante soit-elle — fait le jeu de notre ennemi !

Emma : - Et toi ?

Guy : - Oui, toi, tu diriges, bien entendu, donc tu ne suis personne !

Sako : - J’agis avec ma conscience.
C’est elle, ma liberté.
Aussi, je suis le chemin, la vérité… la vie assurée[i]… parce que j’aspire au bonheur des autres !

Emma : - Eh bien !
Que dit ta conscience — monsieur “l'homme-dieu” — puisque la situation semble, à tes dires, avoir changé ?

Sako : - …

Emma : - Tu peux t’exprimer sans crainte, Sako.
Notre parole a sa valeur.
Nous ne sommes pas des apostats !

Sako : - Oh, je ne vous fais pas totalement confiance.
La situation m'oblige cependant à vous renseigner.
Bon…
Voilà.
Je crois que Phil est devenu fou.
Hier, à l’Austrel, il y a eu un vent de révolte.

Emma : - Ah oui ?

Sako : - Oui, Phil désirait rencontrer l’Archyeur afin d’étudier une sorte de compromis… un cessez-le-feu.

Gil : - Un nouvel armistice, quoi.

Sako : - C’est cela, Gil.
Il souhaitait en fait collaborer avec l’ennemi afin de trouver le temps pour mieux s’armer.

Guy : - Eh alors ?

Sako : - Très peu des membres de l’Austrel étaient prêts à suivre Phil dans son projet.
Il est vrai que nos Bases ont les moyens d’exister d’une manière autonome.
Avec la mobilisation de tous et le souci de rester unis, la partie est loin d’être perdue !

Guy : - Aussi ?

Sako : - Aussi, j’ai reçu les pleins pouvoirs des États Réunis, afin de mener à bien les combats.

Emma : - Bravo !
Te voici chef, au même rang que l’Archyeur.
Tu es peut-être maintenant la personne la plus importante — dans la hiérarchie des pouvoirs — sur notre petite planète.

Sako : - Ce n’est pas moi qui l'ai souhaité.
La place qui m’est donnée se justifie par mes capacités à sauver notre peuple et à le rendre heureux !
J'ai fait don de ma personne à la nation, pour atténuer son malheur.
Oui, j’œuvre pour que le peuple puisse espérer grâce à moi, un avenir meilleur en ces temps troubles[ii].

Emma : - Bien sûr.

Guy : - Et qu'avez-vous fait de Phil ?

Sako : - …

Gil : - Qu’est devenu Phil ?

Guy : - Dis-nous s'il te plaît !

Sako : - Il a été abattu… alors qu’il se révoltait.

Emma : - Ah…
C'est formidable !
Toute mon admiration, ô vénérable Sako !
Pour prendre la place du chef, tu n’as pas hésité à faire abattre — ou à abattre toi-même — ton ami d’hier… ton ami de trente ans[iii] !
Je crois que tu seras un très bon leader !

Sako : - Ne dis pas cela, Emma.
Je n'ai que faire de tes allusions méprisantes copiées sur les verbiages de Yeph.
C’est pour votre salut que j’ai été obligé de prendre ces mesures.
Pour le moment, vous devez m’obéir, sinon c’est la fin des Bases.

Gil : - Qui est avec toi ?

Sako : - Tous doivent être avec moi.
C’est une question de survie ou de mort !
Toi aussi Gil, et toi Guy.
Je compte sur vous !
Venez vite.

Guy : - C’est ça !
Comme de bien entendu…
Nous sommes encore là pour légitimer et protéger un grand chef de passage.

Sako : - Pardon ?

Guy : - J'en ai assez, Sako…
C'est sans fin, et désespérant.
En effet, si cela ne s’arrange pas, un autre prendra ta place, en t’assurant le sort que tu as réservé probablement toi-même à Phil !
Donc il est de notre devoir de tuer ou de nous faire tuer pour que tu règnes… parce que tu règnes !
Et demain, si nous vivons encore sous un autre régime, nous resterons toujours les petits soldats de la cause nouvelle !

Sako : - Mais… je suis votre maître !
Les pleins pouvoirs m’ont été donnés légitimement par notre Nouvel Austrel, en raison de ce temps de crise.
Il faut sauver nos Bases des forces de l’Archyeur, au nom de la liberté et du droit des peuples.
Pour que dure la paix.

Guy : - Ah !
Que de belles paroles !
C’est la décision d'un autre qui nous forcerait à l'esclavage ?
Non.
Je refuse de te suivre.
Je n’ai pas voté pour toi.
Tu n'as aucun droit sur moi.

Sako : - Si !
Ma place a été légitimée par les personnes à qui tu as donné ta confiance…
Tu as su déléguer…
Ils ont choisi en leur âme et conscience.
Alors… réveillez-vous !
Mettez un terme à cet égoïsme dans lequel Yeph se complaît.
Voyez au-delà de vos états d'âme.
Je vous en conjure : aidez-moi à défendre notre Nouvel Austrel.
Vous vous préparez ainsi à trouver enfin le bonheur et la paix.
Nous allons construire un avenir radieux pour celles et ceux qui suivront nos lois.

Emma : - Voici un fameux programme…
Je crois qu'il a déjà rempli bien des livres ensanglantés des histoires de notre humanité !

Guy : - Et ce serait donc, par notre mort ou celle des autres, que l’homme s’offrirait quelques chances d’être heureux ?

Sako : - C’est parfois le prix à payer.
Sinon, vous retrouverez le monde insupportable de la Cité, ou peut-être pire encore ?

Gil : - Le choix est faible.
Si j'ai bien compris la situation…
Moi, je préfère sincèrement être parmi les Primaires… avec Sako… plutôt que sous le joug de l’Archyeur.

Sako : - Aaaaahrchtt.

[Sako a eu un petit malaise.
                                               Gil s’empresse de le soutenir.]

Gil : - Oh, mon pauvre Sako.
Heureusement que je l’ai retenu !

Emma : - Comment as-tu été blessé ?

Sako : - Une grenade.
Un groupe commando a fait irruption dans la salle de l’Austrel.
J’ai eu de la chance.

Guy : - Tu as eu beaucoup de chance, en effet…
C’est sûr !
Oui…
Parce que les autres n’ont probablement pas le code d’Œwyslt vers la “21”, pour leur transfaxe.

Gil : - Oui, c'est terrible.
Quelle chance pour toi…
Beaucoup de nos amis doivent maintenant être kryfluxirés ou prisonniers.
Tu as réussi à te sauver à temps.
C'est formidable.

Guy : - Personne n'a pu te suivre ?

Sako : - Cela ne fut pas si simple.
J'ai dû brouiller tous les codes des relais traxils, dès mon passage…

Guy : - Oh…

Sako : - Hélas…
Je ne pouvais pas prendre le risque de voir ces tueurs surentraînés me poursuivre… dans mon état.
Je devais agir ainsi.
Dès que je serai rétabli, soyez sans crainte, je reprendrai le combat.

Emma : - Avec les survivants.
S’il en reste !
De ceux qui sont restés bloqués face aux tueurs, puisque tu les as courageusement abandonnés sans qu'ils puissent s'échapper ?

Sako : - Silence !
Vous dites n'importe quoi.

Guy : - Ah…
Quelle horreur…

Sako : - Silence !
Écoutez-moi.

Emma : - Il suffit Sako.
Je commence à penser que Chris aurait dû t’abattre, après la mort de Ghils.
Donne-moi immédiatement ton arme.

Sako : - Jamais !
Je suis ton chef.

Guy : - Je m'en occupe…
Le voici désarmé !

Sako : - Vous voulez me tuer ?
Mais alors, qui va diriger le Nouvel Austrel ?

Emma : - C'est fort tentant de t'écraser comme un cafard…
Non…
Je te le laisse…
L'odeur du cadavre des punaises me dérange, et je préfère honorer la mémoire de Ghils, plutôt que de te voir associé à son sort.
Un mort en cache un autre…
Et je n'ai pas de plaisir à verser le sang.
Ah, Sako…
Tu es répugnant.
Qui voudrait de ta place ?
Le pouvoir ne m'attire pas du tout !
Ni dieu, ni maître…
Oui !
Et ni le dieu, ni le maître…
C'est la suite de la devise qui est trop souvent oubliée !

Sako : - Alors, laisse-moi partir…
C'est vital !

Emma : - Oh, Monsieur,
Oui, bien entendu…
Oh, Monsieur Sako… vous êtes si important !
Oui…
Tu es l'indispensable…
Voilà ton surnom !
Ô vénérable petit homme ?
Es-tu vraiment persuadé de posséder l'univers… par ce pouvoir temporel et illusoire pris sur un peuple de moutons ?
Es-tu seulement propriétaire de ta propre ombre ?
Elle semble là — collée à toi — toujours disposée à te suivre, or un petit nuage suffit à la faire fuir.
Ton ombre accueille tes faiblesses et ta bêtise sans te contrarier, tant que le soleil brille.
Moi, je suis parmi celles et ceux qui — désireux d’être vivants — tentent l’autonomie des sentiments.
Même au risque de la confusion[i]…
J’ai le droit d’exister sans toi.
Oublie-moi !

Sako : - Emma, je t’en prie.
Même si tu ne m’aimes pas, tu dois m'aider et me suivre pour l'honneur, pour la justice.
Il faut se battre et sauver les Bases.
Toi, je te sais fidèle, Gil… ton aide me sera précieuse…
Et toi, Guy ?

Guy : - J'en ai assez entendu.
Pour moi, j'ai compris la route à suivre !
Ah oui…
Yeph, si tu m'entends ?
Si tu le souhaites…
J’arrive !

LE RETOUR    



I

Ami, me laisses-tu m’asseoir à ton côté ?
Voudrais-tu t’affaiblir, la tête sur mon sein ?
Dévoile ta blessure et délivre en confiance,
À mon oreille alerte au cri de ta souffrance,
Un trop plein de douleur, l’angoisse de demain :
Jaillissement d’un cœur épris de liberté !

Si je puis te comprendre et saisir tant de peine
Si j’ose à ton sourire essuyer quelques larmes,
En réponse sincère à ces beaux yeux brûlés
Par un torrent salé, nous serions consolés.
Car j’ai dû par moi-même un jour baisser les armes,
Et me livrer aussi, prisonnier de ma chaîne.

II

Il est vrai qu’en mon âme est partagé le rire,
Associé à ce rêve, au chagrin qui me suit.
Tu te sens seul, ici, sans compagne et sans paire ?
Ami, tu n’es pas seul, laisse cette misère :
On veille auprès de toi, que s’éloigne la nuit,
Et dans le grand soleil se grave un avenir.

Il me semble parfois en chemin sous le vent,
Sentir comme un appel, ô sensation étrange
Et songe bien réel, pour que libre je crée
L’existence et le nom d’une porte sacrée.
Si je trouve la clé que m’a donnée mon ange,
Offrira-t-elle enfin ce mystérieux avent ?

III

Voudrais-tu nous rejoindre un jour où tu sauras ?
Ton nom est dévoilé si tu viens sur la route
Afin de découvrir, lorsque tombe le soir
Ou dès la pâle aurore, une lueur d’espoir ;
Et si l’on t’offre alors ce regard à l’écoute,
Ami, m’ouvrirais-tu sans effroi tes deux bras ?

Quelques pas sur la neige égrènent ton retour.
En silence, attentifs au miroir de nos cœurs
Un sourire, une voix, le prodigue s’annonce :
Toute crainte s’enfuit et j’élève en réponse
La force de créer un poème ou les fleurs,
La source du génie éternel d’un amour.

Quelques pas sur la neige égrènent ton retour.



Emma : - Je crois qu'il t'a entendu, mon cher Guy.
Tu as raison de ne pas suivre Sako dans sa guerre.
Le plus bel idéal, la plus douce espérance, se solderont toujours par un échec si la violence est la source des moyens.
Nous arriverons à la victoire davantage par un combat intérieur.

Sako : - Il y a des guerres justes !
Tu ne crois pas en moi, parce que tu me détestes.
Tu penses savoir mieux que moi ce qui doit être fait… et tu veux toujours avoir raison.
Pourquoi ne m'aimes-tu pas ?
Alors tu m'écouterais… et tu comprendrais enfin.

Emma : - Tu te trompes, et tu nous trompes Sako.
Si encore tu t’étais contenté d’une guerre de défense…
Je ne suis pas d’accord avec ton attitude, ce n’est pas un problème d’affects.
Ma quête est différente de la tienne quant au sens de la vie.
Au-delà de ta conception de la vérité, je ne prétends pas non plus avoir raison.

Sako : - La vérité ne se démultiplie pas.

Emma : - Hélas… à tes yeux !
Tu nous imposes un choix limité à deux ruches.
Je préfère le monde entier pour apprendre!
Sache que je t’aime toujours autant.
Même si je ne suis pas d’accord avec tes idées.

Sako : - Je ne te fais pas confiance.

Emma : - Je sais.
Ce n’est pas un souci.
Tu n’as jamais cru en qui que ce soit… pas même en toi peut-être…
Nous allons te soigner et tu repartiras seul… afin de rallier tes partisans.
Vous pourrez continuer entre vous ce triste jeu de massacre.
Oublie-nous.
Yeph nous a donné un autre regard sur la vie.
Cette guerre n’est pas la nôtre[i].
Nous ne sommes plus des vôtres ; nous n’avons peut-être jamais été des vôtres.

Gil : - Et nous ?

Sako : - C'est absurde…
Comment vous expliquer ?
Comment vous comprendre ?

Emma : - Sache patienter quelques siècles… tu ouvriras peut-être un jour les yeux ?
Et vous… les jumeaux…
Oui !
Je ne vous en veux pas…
Gil, Guy… vous êtes libres…
Soignez-le, et partez avec Sako si le cœur vous en dit.

Guy : - Oh, Emma…
S'il te plaît…
Non !
J’ai compris moi aussi : ce n’est pas ma guerre[ii] !
Je préfère retrouver Yeph… puisqu'il m'a entendu !

Gil : - Mais…
Guy ?
Devons-nous abandonner Sako ?
Tu ne vas quand même pas suivre Emma pour rejoindre les Exclus ?
De toutes les façons, c'est impossible : Yeph ne voudra pas nous retrouver après toutes ces épreuves !

Guy : - Et pourquoi pas ?
Moi, je tente la rencontre.
J'ai un argumentaire de qualité… peut-être saura-t-il l'écouter ?
Sako propose un chemin aux issues très limitées.
Hélas…
Perdant, ce sera la mort ou la greffe troisième.
Vainqueur, nos mains transpireront le sang de nos victimes.
Nous voulions toi et moi que nos études de médecine servent pour le vivant…
Il nous faudrait maintenant juger et condamner — à la déportation ou à la mort — des êtres qui n’auront eu d’autre tort que de se trouver dans le camp adverse[iii] ?

Gil : - Y a-t-il d’autres manières de traiter les perdants ?
Que nous propose Yeph ?

Emma : - Yeph ?
Rien.
Rien si ce n’est de voir naître en vous le désir d’exister !
Quant au sort des vaincus, c’est à Sako qu’il faut demander ce qu’il envisage.

Gil : - Pour quoi ?
Le désir d’exister ?

Sako : - Si tu combats avec moi, tu auras les honneurs.

Emma : - En gagnant la montagne, peut-être ne sauras-tu jamais la raison de ta naissance.

Guy : - Au moins, nous l’aurons cherchée !
J'ai compris !
Marcher ne me fait pas peur.
Moi, je suis prêt à partir pour une quête de la connaissance.

Gil : - Et comment ?

Guy : - En étudiant — à la recherche de l'idée du beau — pour un jour le comprendre, l’aimer… si je me souviens des dires de Yeph.

Sako : - Tu te lasseras très vite, pauvre Guy !

Guy : - Ce n’est pas si sûr.
J’ai soif d’apprendre.

Gil : - Et si tu t’étais trompé ?

Sako : - Oui…
Si ta place était avec nous ?

Guy : - Je pense maintenant que notre destinée peut se dessiner autrement : arpenter votre route, par lâcheté ou orgueil ?
Non merci.
Face à la peur de l’inconnu, admettons que je veuille te suive, Sako ?
J’aurais à peine la sécurité de ma conscience embrumée.
Oui, je ne serais qu’un pion obéissant et sans initiative propre, dans votre grande partie d'échecs.
Si les Bases sont victorieuses, il me faudra t’assurer ma reconnaissance afin de siéger à l’Austrel.
Si la Cité nous écrase, je saurai probablement m’en prendre à toi : t’imputer et la guerre et la défaite !
Peut-être seras-tu jugé si tu n’es pas mort ?
Et si je survis moi-même, par la ruse et avec mon intelligence, je réussirai à devenir un notable chez les vainqueurs en rejetant la faute sur toi.

Gil : - Tu es un monstre.
Tu veux donc nous quitter…
Oserais-tu nous lâcher ?

Guy : - J’ai choisi.
Je préfère le difficile apprentissage de la liberté à la plus douce des prisons.
Nous devons grandir, Gil.
Je veux quitter la cellule originelle où nous avons tout partagé… peut-être plus par obligation que par plaisir.

Gil : - Je ne te comprends pas, Guy.

Guy : - Tu es libre.
Moi aussi.
Je pars pour la montagne.

Gil : - Tu n’as donc pas peur de Yeph ?

Guy : - J’apprendrai à connaître la peur afin d’en être victorieux.
Adieu, mon frère, tu sais combien je t’aime !

Gil : - Non.
Guy.
Guy !

Guy : - Me donnes-tu le code, Emma ?

Sako : - Vas-y…
Fais de même, Gil…
Va rejoindre ce fou.
Vous êtes inséparables !
Je saurai me battre seul.

Gil : - C’est bien absurde.
Pourquoi devrais-je le suivre ?
Il me quitte ainsi alors que nous étions ensemble depuis toujours.
Comment expliquer cela ?

Emma : - Étiez-vous vraiment liés l'un à l'autre ?
Vous étiez-vous aimés réellement ?
Peut-être que votre relation s'était basée sur la rivalité, la comparaison, la puissance ou le pouvoir de l’un sur l’autre, et non sur l’amour vrai ?
Aimer, c’est une quête de chaque jour, de chaque instant.
Aimer, c’est savoir écouter : être attentif, soucieux, inquiet de l’autre… sans jamais oublier son unicité.
Aimer, ce serait l'art d'unir deux mondes différents, pour qu’ils vibrent dans une parfaite harmonie.

Sako : - Alors rejoins Guy, si tu l’aimes.

Gil : - Bien sûr que je l’aime, cependant, son attitude n’est pas raisonnable.

Guy : - Faut-il croire que notre amour est lié à la raison ?
Tu as aussi un cœur, Gil.
Es-tu libre de laisser ton cœur exprimer sa raison, que la raison ne perçoit pas[iv] ?

Emma : - Oui, Gil ?
Réponds-nous !
C’est plutôt le droit au choix qui se présente à toi.

Gil : - Non.
Ce n’est pas honnête.
Si Guy était réellement attaché à moi, il ne partirait pas ainsi.
Tes propos ne sont pas sains, Emma et tu as embrouillé Guy.
Je sais ce que je dois faire…
Si tu as reçu la confiance du Nouvel Austrel, je suis avec toi, Sako.

Sako : - Merci, Gil, tu ne le regretteras pas.
Si nous réussissons à vaincre les forces de l’Archyeur, ils devront tous payer fort cher leur traîtrise.
Toi aussi, Guy.

Guy : - C'est ainsi…
Tes menaces ne me touchent pas, au contraire : elles confortent ma certitude d’avoir décidé de prendre la plus belle des routes : celle de la liberté.
Je ne regrette rien.

Emma : - Voilà.
Je crois que les choix sont exprimés avec une grande sagesse…
Je prends acte de ta décision, Guy et j'avoue en être ravie.
Hop…
Le relais traxil est connecté.
Si vous souhaitez partir, Sako, Gil… c’est maintenant.
Ensuite, ne cherchez même pas à revenir : je vais changer le code d’Œwyslt !

Sako : - Je te l’interdis.

Emma : - Oh, cela suffit.
Dégagez de ma vue — s’il vous plaît — sinon je bloque tout, de suite, et vous resterez ici définitivement.
Vous pourrez ainsi gérer au mieux la sépulture de Ghils !

Sako : - C'est scandaleux.
De la part d’une amie.
Ah… tu me dégoûtes, Emma.

Emma : - Oh, oh…
Tu ne changeras donc jamais super Sako ?
Tes propos sont à vomir !
Combien as-tu éliminé d’amis pour accéder à ta haute place, au sein de l’Austrel ?

Sako : - Tu mélanges sentiments et raison.

Emma : - Bien entendu.
J’ai un cœur !
Alors hâtez-vous, et bonne chance.
Vous en aurez certainement besoin. 







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La huitième partie…







Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste, présente en ligne le Cycle de l'Austrel, tome troisième : Comme une abeille hors de sa ruche… Tous droits réservés ©
Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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