Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste présente :
Le grand combat des anges
L’homme
Corps...
Ne suis-je qu’illusion de l’illusion d’un dieu ?
L’homme
Âme ?
Offrez-moi d’exister lorsque la mort s’annonce.
L’espace...
Le temps :
Le grand combat des anges ?
L’un donne Vie
L’autre est la Mort
L’un donne Vie
L’autre est la Mort
Tous deux s’offrent le monde à leur jeu sans mesure.
Ils savourent sans fin tour à tour la victoire :
Il faut que le grain meure
Pour que vive l’épi
Qui sera moissonné.
Pour que vive l’enfant
Qui vient naître de lui,
L’homme aussi doit mourir.
J’écris pour respirer
Et plus j’écris, je vis...
Et plus je vis,
Je meurs.
Mon cœur prend forme.
Le froid gagne mes sens et mon esprit s’éteint.
Poème de Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste.
Dessin d'un Torque, réalisé par Franck Pasqualini.
Ce poème n'était pas dans les éditions précédentes de Solitude étrangère.
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