Mémoires d'un pirate, troisième acte par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE… vers la philanalyse !
Scène quatrième
4.
Et encore ?
Désirer vivre libre…
est-ce une faute ?
Ni dieu, ni maître !
Il faudrait ajouter à ces trois fautes majeures quelques erreurs de jeunesse qui coûteront gravement (surtout financièrement) à notre philanalyste en herbe.
C’est bien vrai que se plaire à inonder les forums de l’Internet de réflexions pertinentes et de questions engagées sur l’état psychologique (peut-être grave), l'honnêteté (une illusion pour tout politicien ?), et les qualités culturelles (semble-t-il douteuses) d’un candidat à la plus haute instance politique de notre pays… ce n’est pas très apprécié… qui plus est, lorsque l’on s’attaque aussi — gentiment -- à ses frères d’armes !
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est un pirate des mots…
Selon Louis Antoine de SAINT-JUST :
"Tous les arts ont produit des merveilles excepté l’art de gouverner qui n’a produit que des monstres".
Ce jeune homme — qui sera mis à mort à l'âge de 26 ans — le confirme par l'exemple et le rappelle encore avant que ne tombe sa tête :
"un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement"…
La vengeance contre le philanalyste audacieux devait s’annoncer très rapidement — avec acharnement — car celui qu’il surnommait "Napoléon le tout petit", en hommage respectueux à Victor HUGO — grand lutteur contre les tyrans de tout bord — venait juste de gagner cette place tant convoitée.
Vengeance plus aisée lorsque l'on apprend que ce triste monarque fut aidé dans son ascension au pouvoir suprême, notamment par quelques nauséeuses éminences grises dont un tout petit frère de l'Ordre des Prêcheurs — un dominicain — sournois et très ambitieux, avec lequel la lutte fut aussi splendide à une époque où ils partageaient des études similaires.
Le frère Yves Philippe de FRANCQUEVILLE a su à l'époque où il étudiait dans l'Ordre des Prêcheurs, agir avec art pour éviter — temporairement, c'est à craindre — de laisser à ce personnage dangereux les moyens d'accéder à un poste d'Évêque, de Maître de l'Ordre, voire même de Pape !
Faire carrière…
Ô combien de tristes frustrés partis en guerre pour de bonnes causes ?
Ils sont tellement complexés par leur petite taille qu'ils ne savent pas comment assumer leur raison d'être !
C'est aussi en lien avec la petite taille de leurs sexes — qui les rends méchants… très méchants — que beaucoup cherchent un trône !
Anatole FRANCE s'est fait le spécialiste de l'anatomie de Napoléon BONAPARTE : cet empereur aux millions de cadavres sur sa traîne, et au micro pénis dans sa culotte…
Un être fort mal dans sa peau développe souvent en compensation une soif terrible de pouvoir !
La vilénie, la méchanceté, la ruse, la tricherie et la force sont des outils classiques pour arriver aux plus hautes marches des institutions politiques ou religieuses !
François HOLLANDE l'a bien dit : il faut avoir certainement du "sale mec" en soi pour faire de la politique.
Malheurs aux peuples qui se laissent comme des moutons silencieux mener à l'abattoir… nous chantait déjà il y a quelques millénaires, le psalmiste DAVID.
Ces êtres nés pour sauver le monde, dans la lignée des BONAPARTE et autres CALIGULA, STALINE et HITLER… sont avides de pouvoir et trouvent facilement des plus lâches ou plus rusés pour profiter des gloires éphémères de ces tyrans afin de s'enrichir… et de se glorifier à leur tour.
"Vanité des vanités, dit QOHÉLET, vanité des vanités, tout est vanité"…
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE a donc bel et bien échoué dans sa quête auprès du peuple à annoncer qu’il est grand temps de quitter la caverne, d’oublier ces projections d’ombres sur ce mur — petit écran primitif — et d’aller voir dehors que le soleil brille sans avoir besoin d’intermédiaires pour légiférer à notre place, et nous faire croire qu’un sauveur existe !
Même avec différents pseudos, on est toujours retrouvé !
Être Anonymous ne dure qu’un temps.
Il va payer cher — très cher — sa liberté de parole et son audace auprès des puissants d'un instant… surtout lorsque cela dure !
Oui, les politiques et les religieux ont de la mémoire et savent se venger lorsque l’on touche de près ou de loin à leurs intérêts.
De plus, comme il y a de grandes probabilités que l'on en reprenne pour cinq ans avec les mêmes, la lutte n'est pas achevée !
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'est pas le premier des pirates à fustiger les esclaves de croyances… tous ces moutons à la recherche d'un guide, qui les obligera tôt ou tard à prendre les armes pour donner la mort à leurs cousins Germains… pour le plaisirs des tyrans !
Le Léopard du Panthéon, en 1887 ne mentait pas avec ses propos certes lapidaires : « Ne votez pas, car voter c’est se soumettre, c’est désigner soi-même son maître ; c’est dire : je suis une bête incapable de me conduire »…
Vous pensez qu'il est juste de voter pour quelques raisons liées à celles et ceux qui ont combattu pour ce droit ?
Pourquoi pas… toute lutte a certainement un sens, et l'honneur n'est pas à négliger dans l'échelle des plaisirs !
Alors votez bien :
Votez pour vous-même !
Soyez fiers, vivants ! Debout et capables d'assumer votre propre vie…
Combattre par le verbe, et dénoncer en poèmes, en théâtre ou en contes, le danger représenté par certains (par tous ceux…) qui aspirent à régner… c’est se retrouver vite condamnable lorsque ces derniers gagnent les plus hautes marches locales ou nationales…
Qu'ils soient d'un parti ou d'un autre, les intérêts sont les mêmes : leur propre gloire…
Vers la
Scène cinquième
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Mémoires d'un pirate, troisième acte écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE… vers la philanalyse !
Auteur : Yves Philippe de Francqueville