Mémoires d'un pirate, troisième acte, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE… philanalyste en herbe !
Scène première
1.
Agression sexuelle…
ou droit du puissant sur le faible ?
Il n’est pas bien vu d'essayer d’être à l'écoute d'une jeune fille de dix-huit ans, abusée sexuellement depuis plus de dix ans par son beau-père… surtout lorsque ce dernier est un notable au nom de famille très bien positionné parmi les hautes sphères politiques et les fratries de la région.
Être violée enfant, par le compagnon de sa mère est encore et toujours une scène de la vie commune dans beaucoup de société. Si le mâle en question reçoit en plus l'agrément silencieux de sa compagne, il est plus sage pour nous tous de fermer les yeux. Attention danger : ce personnage a dans son entourage proche des gens bien placés dans la pyramide sociétale.
Oui, silence, il doit certainement au final, y avoir beaucoup d'amour dans cette histoire maladroitement construite… Et les années passantes, la petite fille — bien gâtée au début de la relation pour garder le silence — est devenue nubile, puis adulte. C'est aux yeux du monde, un vrai couple qui se révèle alors !
Le passé s'oublie si vite !
Pourquoi donc, cette demoiselle fut invitée — sur les conseils bienveillants de son directeur d'école — à aller visiter Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ?
Pourquoi donc, ce dernier, l'a-t-il aidé à rencontrer des médecins, experts, gendarmes, avocats et autres spécialistes ? Tous ces protagonistes de l'affaire étaient certainement capable de lui donner la force et les outils pour recouvrer une certaine liberté et notamment sa dignité ?
Oui, mais que venait-il donc faire dans cette histoire, ce philanalyste ?
Pourquoi donc, ce conseiller familial et conjugal, fut attentif à cette jeune femme qui souhaitait juste vivre avec son petit copain… et ne plus se partager physiquement avec l'ami de sa mère ?
Oui, pourquoi agir, durant quatre années — à l'euro symbolique le rendez-vous — lorsque l’on découvre sans trop d'étonnement que ce beau père violeur prend juste, à son passage au tribunal, un petit trois ans ferme (inutile surtout de faire appel : il sortira à peine six mois après le procès) ?
Oui, tout cela grâce à l’art de la dialectique des « meilleurs avocats de Paris » et la complaisance d’une justice engagée…
Peut-être est-ce juste pour agir au nom de la Liberté ?
Oui, le pirate ose montrer les portes de la liberté à la demoiselle qui saura se reconstruire sans son bourreau et sans sa mère, (hélas, cette dernière ayant préféré le parti plus valorisant de son compagnon). Cependant, grâce au travail analytique — les bienfaits peut-être de la philanalyse — la jeune femme compris que son père "disparu" depuis l'avènement du beau père, existait en qualités, au-delà des dires mensongers et destructeurs de sa propre mère encore. Elle su alors le retrouver, étape par étape d'apprivoisement — en l'espace neutre du bureau du philanalyste — et bâtir une nouvelle famille afin de vivre en harmonie… avec des amours plus saines.
Reconnaissance aussi affirmée lorsqu'elle s'invitera deux années plus tard dans le bureau de son conseiller — Retrouver Yves Philippe de FRANCQUEVILLE — afin de régler une partie des séances, avec un tiers du tout petit pécule accordé par l'immense générosité du juge, pour ces dix années d'esclavage sexuel.
Oui, ce merci pour "le travail accompli", et ces quelques euros de dédommagement furent fortement appréciés… surtout alors que l’arrêt de mort du jeune psy fouille merde venait d'être signé !
La philanalyse n'a rien a faire dans des drames humains où des notables politiques sont impliqués !
Le journaliste qui couvrira l'affaire de ce notable c'est ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même… son article très neutre, cette fois, dans le Midi Libre, signé juste de ses initiales "NN" (pour ne pas donner ses vraies initiales), montre sa gène pour un fait divers dont il est de bon ton de vite oublier l'histoire… pour se consacrer à une cible plus fameuse : le coupable de tout, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, celui qui a touché à un de ses amis… Il sera donc acteur, par sa profession de journaliste au Midi Libre, pour la suite de l'aventure.
La condamnation à mort s'annonce pour le philanalyste avant même toute forme de procès… parce que aussi, et c'est fort important, la sœur du journaliste dont je dois taire le nom est thérapeute, tentant de vivre comme psychanalyste, et doit être aidée au mieux en éliminant par exemple la concurrence… surtout celle d'un jeune psy qui monte, et qui saurait lui faire de l'ombre…
Comment lutter contre un système, et les raisons d'une famille ?
Mais à quelle sauce — notre jeune ambitieux de philanalyste — sera-t-il dévoré ?
vers la
Scène seconde
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville