Yves Philippe de Francqueville,
pirate des mots
et philanalyste en herbe
présente :
pirate des mots
et philanalyste en herbe
présente :
Solitude
Etrangère
(en quête de son double)
Saint–Aël © 2014.
Première
époque
Poèmes
Ils furent écrits pour la plupart sur deux années,
d'octobre 1994, à septembre 1996.
Lors des temps les plus forts d'un travail analytique extraordinaire.
Souvent réalisés d'un jet, l'encre libère sur le papier, l'espérance après quelques souffrances…
Le temps d'un cours de philosophie ou de théologie, lors de voyages en France ou en Europe ou encore dans l'ombre de la cellule d'un couvent dominicain, de l'Ordre des frères prêcheurs.
Principalement à Lille.
Ces poèmes — jaillis d'un instant — sont alors ciselés très régulièrement depuis, pour que le mot soit au plus près de l'idée, pour que la musique se libère et chante les vers, dans les règles de l'art de la poésie.
Un hommage très particulier doit être rendu à Michel Robert BOUS, ce bon vieux frère dominicain qui fut mon magister en poésie, un conseiller particulier formidable sur l'art d'aimer la vie, et aussi un professeur émérite au couvent des dominicains de Lille, attentif à mes recherches sur la philanalyse et le conseil. Il était un grand connaisseur de l'amour humain, à l'écoute des familles, des couples, des enfants… un analyste discret et sensible, passionné de l'idée du beau.
Pendant les cinq années de ma vie lilloise, j’ai pu apprendre à ses côtés.
Je lui dois beaucoup de mes compétences à l'écoute.
Le frère Michel BOUS, grand sportif dans sa jeunesse, innovateur et créateur peu compris par les ambitieux médiocres, est un humaniste merveilleux que j'ai eu la chance de rencontrer. Il était alors mutilé par la souffrance accumulée au fil des années vécues auprès de certains membres de son ordre religieux, les frères prêcheurs, "les chiens de dieu", les dominicains…
Ce grand blessé de la vie sut — dans le silence et la contemplation — donner encore et toujours le meilleur de lui-même, quand l'esprit et le cœur réussissaient à apaiser son corps torturé par la douleur de la maladie.
Nous avions forgé tous les deux une amitié sincère et la poésie nous réunissait… J'étais aussi le plus souvent possible son chevalier servant, dans ses grands moments de souffrance physique, et il en était très reconnaissant. Il me donnait tant… Ma gratitude m'inclinait naturellement à lui porter assistance !
Le frère Michel Bous a écrit notamment trois livres toujours édités : "La musique de l'Esprit", "Apprendre à vivre" et aussi "Apprendre à aimer"…
S'ajoutent aussi quelques centaines de poèmes, dont la plupart ne verront certainement jamais le jour… oubliés dans des caisses d'archives, au fond de la réserve de "son" couvent de Lille… ou déjà disparus.
En voici un tout petit, d'un instant… qu'il avait mis pudiquement une nuit dans mon casier… Il est écrit de sa plume, malgré ses mains meurtries, sur une carte de visite du couvent. Je le garde depuis toujours près de moi, dans mon atelier d'écriture, comme un précieux présent, avec sa photo mortuaire, envoyée en grande délicatesse par le frère Bruno Cadoré, quelques années après mon départ du studentat.
Ce petit poème résume aussi le sens à donner à mes cinq années d'études religieuses, chez les dominicains, dans l'ordre des frères prêcheurs à Lille notamment : en sus de mes connaissances reçues tant théologiques que philosophiques… je n'ai pas découvert "Dieu", de dieux, ni même "l'idée de dieux", mais j'ai pris conscience de "l'Humain", de la force vive de "l'Amour Humain".
Merci frère Michel Bous, merci pour cet amour donné, merci pour votre merveilleux cadeau qui me rappelle dans les temps sombres où l'on ne sait plus parfois pourquoi l'on vit, que l'on est aimé, que l'on est reconnu, lorsque l'on aime, et votre témoignage me touche au cœur.
C'est certainement cela : VIVRE.
Le frère Michel Bous a écrit notamment trois livres toujours édités : "La musique de l'Esprit", "Apprendre à vivre" et aussi "Apprendre à aimer"…
S'ajoutent aussi quelques centaines de poèmes, dont la plupart ne verront certainement jamais le jour… oubliés dans des caisses d'archives, au fond de la réserve de "son" couvent de Lille… ou déjà disparus.
En voici un tout petit, d'un instant… qu'il avait mis pudiquement une nuit dans mon casier… Il est écrit de sa plume, malgré ses mains meurtries, sur une carte de visite du couvent. Je le garde depuis toujours près de moi, dans mon atelier d'écriture, comme un précieux présent, avec sa photo mortuaire, envoyée en grande délicatesse par le frère Bruno Cadoré, quelques années après mon départ du studentat.
Ce petit poème résume aussi le sens à donner à mes cinq années d'études religieuses, chez les dominicains, dans l'ordre des frères prêcheurs à Lille notamment : en sus de mes connaissances reçues tant théologiques que philosophiques… je n'ai pas découvert "Dieu", de dieux, ni même "l'idée de dieux", mais j'ai pris conscience de "l'Humain", de la force vive de "l'Amour Humain".
Merci frère Michel Bous, merci pour cet amour donné, merci pour votre merveilleux cadeau qui me rappelle dans les temps sombres où l'on ne sait plus parfois pourquoi l'on vit, que l'on est aimé, que l'on est reconnu, lorsque l'on aime, et votre témoignage me touche au cœur.
C'est certainement cela : VIVRE.
"Que serais-je sans toi ?
Phalanges engourdies…
Des mains endolories ?
Tu me sauves de moi !
Que serais-je sans toi ?
Un rossignol sans voix…
Un cri sans porte-voix ?
Tu me sauves de moi !
Que serais-je sans toi ?
Un cœur inhabité…
Un tendre desséché !
Tu me sauves de moi !
Que serais-je sans toi ?
Un vieil homme esseulé…
Un cœur désabusé ?
Tu me sauves de moi !"
Poème écrit en 1996, par le frère Michel BOUS.
Sans l'attention et la patience du frère Michel Bous, je n'aurais pas eu l'audace de poursuivre mes écrits.
Il m’avait souvent répété : « pour écrire un poème qui soit le tiens, et que l’idée se pose, il est nécessaire d’en avoir lu mille… Il faut apprendre, apprendre sans cesse la musique des mots ».
Ce travail est le fruit de milliers d'heures de lectures et de relectures, de modifications subtiles et de nombreuses corrections, sans qu'il ne puisse y avoir de certitude quant à l'achèvement d'un poème.
Depuis, il y a eu déjà une bonne vingtaine d’éditions différentes… les toutes premières en petits livrets pour la plupart disparus, dont en voici deux retrouvés :
Imprimés en quelques dizaines d'exemplaires et passés sous le manteau, ces
Lumière d'Automne
(de nuits et de jours)
Couleur d'hivers
(pâle et brulante)
Dernier printemps
(le temps d'un jour)
et
Frimas d'été
(si l'Ange meurt)
composent les saisons qui rythmèrent l'écriture de ces poèmes, essentiellement réalisés d'octobre 1994 à septembre 1995.
Ils furent offerts à celles et ceux tentés de comprendre cette aventure intérieure !
Il y eut aussi quelques recueils plus rares encore avec des poèmes datés principalement de 1995 comme
Floraison funèbre
Singulières amours
(la quête inaccessible)
et
L'œil des ténèbres
(l'amour passions)
Aussi, il faut noter deux éditions de poèmes choisis et illustrés…
Une première, intitulée :
Solitude étrangère
un chemin sans détour
sur papier, en un livret d'art, présentant quelques poèmes illustrés par
Franck Pasqualini.
Tirage de tête, chez Esméralda Edition :
100 exemplaires numérotés (épuisée).
Une seconde édition,
intitulée aussi :
Solitude étrangère
un chemin sans détour
C'est un magnifique recueil de 12 "quatre pages" réunies sous jaquette, réalisé en 1.000 exemplaires numérotés.
Un concept et une réalisation de
François Pérol
avec les illustrations de
Franck Pasqualini.
ISBN : 2-913262-22-8
Toujours des exemplaires disponibles auprès de l'auteur :
yvesdefrancqueville@yahoo.fr
Et enfin édité, la compilation
relecture 2016…
Sur plus de 250 poèmes écrits pendant ces deux années de jaillissement, certains sont encore manuscrits, quelques-uns n'ont plus lieux d'être et furent détruits pour la plupart lors du départ du couvent des dominicains de Lille… Beaucoup attendent encore des relectures et des corrections qui demandent du temps et une certaine mise en condition…
Voici donc, réuni en un recueil, une première partie de l’œuvre poétique issue du parcours psychanalytique de
Monsieur Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
La plupart des poèmes de cette compilation rythment en musique les écrits formant le Cycle de l'Austrel, ainsi que les Contes de moelle et les nouveaux Contes de moelle, que vous pouvez trouver en ligne sur les différents sites de l'auteur, en accédant au portail principal :
http://www.yves-philippe-de-francqueville.eu
Vous pouvez aussi commander pour votre confort de lecture la version pdf ou opter pour la version papier: déjà dix livres édités, que vous recevrez chez vous en quelques clics… afin de compléter votre bibliothèque…
Pour une symphonie,
quelques notes suffisent...
Par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©.
La plupart des illustrations sont des créations artistiques de Franck Pasqualini, avec quelques pièces rares de François Pérol, et des dessins et peintures de Stéphane Carbonne, offerts à l'auteur.
Le poème "que serais-je sans toi" est écrit en 1995 et offert en "merci" par son frère Michel Bous, (le père Michel Robert Bous) lui qui fut dans sa riche vie — notamment en tant que prieur du couvent des dominicains de Lille le grand artisan de l'œuvre créatrice de cette belle réalisation architecturale. Ce couvent moderne réalisé pour l'ordre des frères prêcheurs de la province de France à Lille où ont vécu ensemble nos deux poètes pendant un peu plus de trois années, fut un lieu de joies et de souffrances. Le père Bous était brisé physiquement par des années de lutte avec certains de ses frères dominicains aux dents longues, assoiffés de pouvoirs au nom d'un dieu…
La vie monacale n'est pas toujours heureuses pour des génies du cœur !
Vous pouvez découvrir déjà quelques lignes sur cette époque de vie estudiantine du "frère Yves Philippe" dans "Mémoires d'un vivant" où l'on relate quelques épisodes au couvent des dominicains de Lille, avant des écrits à venir, plus travaillés, sur l'art de vivre en communauté…
"Souvenir d'un amour" offre aussi toute une partie originale relatant la vie monacale, "au Plark du Mont Rouge"… à découvrir dans Le Cycle de l'Austrel, théâtre philosophique écrit par le même auteur.
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Depuis mars 2013, il y a entre 10.000 et 13.000 visites par mois sur l'ensemble de mes sites et blogs. Merci merci ! C'est par vos lectures que je trouve l'énergie, la force vive d'écrire.
En mai 2016, près de 15.000 visites par mois en moyenne !
Si vous souhaitez soutenir le pirate dans son œuvre créatrice, faites-vous plaisir en achetant ses livres version papier…
3 € reviennent à l'auteur…
Et vous pouvez aussi faire un don… Il lui manque encore presque 120 millions d'euros pour réaliser Thélème…
Pour contacter directement l'auteur :
yvesdefrancqueville@yahoo.fr
06 85 41 53 68.
Sincèrement :
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