Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste vous présente quelques petites notes philosophiques pour répondre en écho à ce théâtre de la vie…
Vous y trouverez une partie des sources de sa création, et les auteurs qui l'ont enrichi… pour le meilleur surtout !
Vous y trouverez une partie des sources de sa création, et les auteurs qui l'ont enrichi… pour le meilleur surtout !
Notes philosophiques en lien avec le tome trois
du Cycle de l'Austrel :
Comme une abeille hors de sa ruche…
Notes philosophiques de la première partie :
[i] Merci aux deux traductions dont les versions se contredisent (« l'ancienne » et « la nouvelle ») de la célèbre prière des chrétiens à leur dieu. En effet, dans le final du « Notre Père », c’est édifiant de pouvoir comparer le sens profond de cette supplique à un dieu tout puissant :
Nous avons tout d’abord : « Ne nous laisse pas succomber à la tentation ». Les croyants implorent donc leur dieu afin qu’il donne la force suffisante pour éviter de tomber dans les travers qu’un diable éclairé sème dans la vie des pauvres pécheurs, en quête d’un sursis et d’un pardon…
Et pour l’autre traduction : « Ne nous soumets pas à la tentation ». Ici, la demande diffère totalement. C’est un texte très proche des prières et des pratiques de l’Islam ; où l’on prie le dieu de ne pas nous laisser être confronté à une envie irrésistible…
Là, nous sachant trop faible, il faut que le dieu nous aide… Oui, « couvrez ce sein que je ne saurais voir », rappelle le Tartuffe de MOLIÈRE !
Voilez-donc ces femmes qui nous provoquent…
[ii] Merci à Sigmund FREUD, nouveau dieu aux nouvelles certitudes… garant des traditions et des interdits pour ses fidèles. Cet audacieux révisionniste des doctrines anciennes, tant dans « Totem et Tabou » que dans « Moïse et le Monothéisme » déconstruit l’humain dans un labyrinthe aux méandres schizophréniques…
[iii] Merci à Blaise PASCAL : avant sa conversion diplomatique, il avait un esprit vif et vivifiant…
[iv] Merci à Jean de La FONTAINE. Dans « Les Animaux malades de la peste » notamment, l’âne est l’objet du sacrifice. Il faut trouver et châtier celui ou celle par qui le scandale arrive.
[v] Merci à Milan KUNDERA. Cet écrivain tchèque a aimé utiliser la langue française avec talent pour nous éveiller à sa création artistique. Sa littérature est donc particulièrement accessible pour les francophones unicistes… et elle est très initiatique.
[vi] Merci à Sigmund FREUD, grand fornicateur avec sa fidèle Antigone… mais aussi avec — d'après ses détracteurs — avec son père et bien d'autres de ses proches et de son cercle… de l'anneau.
[vii] Chez les « grands singes », la femelle primate veille sur ses petits pour les protéger des pulsions du géniteur… qui apprend à aller voir ailleurs. Chez les humains, ce n’est pas toujours le cas !
[viii] Merci à BARBARA. Cette parolière et interprète de la chanson française avait bouleversé son public par des textes racontant l’amour — trop grand — partagé avec son père… et la recherche d’un pardon, d’explications… Son histoire est complexe. Seule BARBARA en possédait peut-être quelques clefs, et elle est partie avec. Honte aux psychanalystes mondains et médiatiques de se pencher un peu trop sur certaines de ses chansons pour formuler des réponses à ce qui ne devrait rester que des questions…
Les plus belles histoires d’amour ?
[ix] Merci à René BARJAVEL. Grand magicien de l’amour, il a osé sans fausse pudeur exposer aux lecteurs des histoires d’amour décomplexées de toute honte et tabou, dans des situations étranges. Dans « Une Rose au Paradis », un frère et une sœur font l’amour avec passion… Ils sont les « premiers humains » d’une nouvelle ère après une apocalypse nucléaire !
[x] Merci à Alfred Abdank KORZYBSKI et son étude passionnante sur la Sémantique Générale. Ce comte polonais s’est intéressé à la « science de l’homme » et donnera à Gaston BACHELARD quelques fondements utiles pour sa « philosophie du non ». KORZYBSKI, par son expérience d’officier de renseignement comprendra que « la carte n’est pas le territoire » et nous rappellera aussi les propos de PLATON dans le difficile principe de « ne dormir que dans un lit sur trois »… en écrivant que « le mot n’est pas l’idée » car « notre regard est doté d’une perception unique que nous pouvons exprimer et non imposer ». Grâce à KORZYBSKI, nous pouvons mieux comprendre le travail épuisant d’écrivains comme Michel HOUELLEBECQ, reconnu notamment pour son Goncourt « La Carte et le Territoire », qui s’arrêtent aux intermédiaires excellents comme Alfred Elton van VOGT — lu à travers Wikipédia — afin de trouver des idées pour commettre quelques livres !
[xi] Merci à Jorge Luis BORGES.
[xii] Merci à Michel Gérard COLUCCI, dit COLUCHE. Cet humoriste humaniste avait au-delà de son cynisme, un grand cœur et une excellente analyse du système dans lequel nous sommes manipulés à outrance.
[xiii] Merci à Cyril ARNAUD. L’essai « Axiologie 4.0 » de ce pirate philosophe est indispensable pour celles et ceux qui cherchent enfin les valeurs libérées de toute morale !
[xiv] Merci à Hakim BEY. Il est révélateur des T.A.Z. (Temporary Autonomous Zones) ou en français, des Z.A.T. Cet anarchiste nous invite à développer ces fameuses Zones Autonomes Temporaires… des espaces pirates où la liberté se construit dans un principe de valeurs à hiérarchie horizontale.
[xv] Merci à Alfred Elton van VOGT. Cet élève de KORZYBSKI s’est fait remarquer dans son œuvre avec de grandes réussites comme « Le Cycle des NON-A », « À la poursuite des SLANS » mais aussi « Le Cycle des Marchands d’Armes » où la devise des fabricants est « Être armé, c’est être libre ».
[xvi] Merci à Bertrand RUSSELL, lorsqu’il annonce que : « Les mathématiques sont la science dans laquelle on ne sait jamais de quoi on parle ni si ce que l’on dit est vrai ».
[xvii] Merci à ceux qui persistent à croire que les gladiateurs allaient mourir sur scène… De grands sages pensent au contraire que les gladiateurs qui avaient l’art du combat et n’étaient pas condamnés… Ils étaient cependant des esclaves qui jouaient leur vie avec des tridents, des épées, des masses d’armes et autres filets pour le plaisir des spectateurs !
Saluer son public en annonçant sa mort, quelle classe ! Est-ce bien sérieux ou cela fait partie de la légende ?
Le lot de ces sacrifiés pour le jeu était le plus souvent la mort…
[xviii] Merci à MOÏSE, dit "le sauvé des eaux" et ses Tables de la Loi… Un code de vie très élaboré pour une petite société de nomades perdue 40 ans dans un désert de quelques dizaines de milliers de kilomètres carrés. 10 commandements pour maintenir l’unité d’un peuple bientôt sédentaire ?
Rappelons le fameux « Tu ne tueras point » très général… et si bien respecté depuis 6.000 ans !
[xix] Merci à Hermann HESSE… et aux Caïnites… dans le roman « Demian » : les adorateurs de Caïn en veulent au dieu d’Abel d’avoir préféré injustement le présent du chasseur à celui plus pacifique du cueilleur…
[xx] Merci à Aldous HUXLEY, lui qui savait qui était « le plus Sot Animal » ! Son œuvre littéraire est à découvrir bien au-delà du roman « Le Meilleur des Mondes ». C’est un philosophe humaniste à découvrir.
Notes philosophiques de la première partie (suite) :
[i] Merci à Jean Paul SARTRE, pour qui selon lui « l’homme est condamné à être libre »… C’est aussi judicieux que de dire qu’il est interdit d’interdire… Non, cher Jean Paul, la liberté n’est pas une charge ou un fardeau… c’est une quête qui n’est pas propre au bipède qui se prétend homme mais qui serait plutôt ce qui définit l’humain en devenir ! SARTRE commençait bien sa démonstration cependant en expliquant que l’homme n’avait pas de dieu… mais le penser seul… et voir en l’autre l’enfer, quel dommage. SARTRE a-t-il oublié l’amour ?
[ii] Merci à Emmanuel KANT. Pour qui morale et liberté vont de pair… sous le regard bienveillant d’un dieu et du pouvoir… « Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont par conséquent une seule et même chose ».
Notes philosophiques de la première partie (suite) :
[i] Merci à Pierre DESPROGES. Ce philosophe de l’humour a su nous inviter à vivre heureux en attendant la mort…
[ii] Merci à PLATON pour ce qui nous est parvenu de la République… Sa Cité idéale se compose alors des producteurs, des gardiens et des magistrats… et pour l’humain, ce qui nous intéresse le plus, sa présentation ternaire délimite l’espace du « combat » au niveau du « cœur ». La Cité de PLATON dans « La République », ou plutôt dans les textes que nous avons sont des tyrannies similaires à toutes les propositions pseudo philosophiques où l’on construit l’homme en hiérarchie verticale dans une société qui lui est nécessaire. Et si l’homme n’était pas un « animal politique » ?
Il ne doit pas y avoir de hiérarchie entre le cœur, le corps et l’esprit, mais une harmonie.
L’humain n’a peut-être alors pas besoin de maître ou de dieux, et n’a plus l’envie d’être le maître ou le dieu de quiconque !
[iii] Merci à la philanalyse : l’analyse de l’Amour Humain. (Selon une libre traduction et une nouvelle interprétation de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE sur l'étude de PLATON, développée — sous un autre regard — dans la Cité idéale de « La République »).
[iv] Merci à Michel de MONTAIGNE et à SOCRATE par les écrits de PLATON. Oui, comment comprendre le fait « que philosopher c’est apprendre à mourir » ? Se savoir mortel nous invite à profiter de l’instant présent, alors que les dieux s’ennuient dans leur immortalité.
[v] Merci à Vincent CESPEDES essayiste plutôt libéré, qui a réussi à réunir dans un jeu de tarot philosophique les caractères humains dans un regard non-aristotélicien d'ondes de choc et d'ondes de charme.
[vi] Merci peut-être à Louis COQUELET pour son éloge de rien, et à Friedrich NIETZSCHE pour sa volonté de néant… cette idée du nihilisme.
[vii] Merci peut-être pas à Louis COQUELET, pour rien !
[viii] Merci à Arthur SCHOPENHAUER, et sa société de porcs épics ou l’art de vivre ensemble avec des bonnes manières et de la politesse.
Note philosophique de la quatrième partie :
[i] Merci à Jean Baptiste LEFEBVRE, dit : Le Chevalier de La BARRE, ce gamin de vingt ans qui fut martyrisé par le choix d’un évèque.
Notes philosophiques de la quatrième partie (suite) :
[i] Merci à Marcel PROUST, qui a su retrouver le temps perdu… dont voici un extrait édifiant :
« "Je ne sais si le bras levé de Saint-Firmin est aujourd'hui brisé. Dans ce cas la plus haute affirmation de la foi et de l'énergie a disparu de ce monde". "Son symbole, Monsieur, lui répondis-je. Et j'adore autant que vous certains symboles. Mais il serait absurde de sacrifier au symbole la réalité qu'il symbolise. Les cathédrales doivent être adorées jusqu'au jour où pour les préserver il faudrait renier les vérités qu'elles enseignent. Le bras levé de Saint-Firmin dans un geste de commandement presque militaire, disait : que nous soyons brisés si l'honneur l'exige. Ne sacrifiez pas des hommes à des pierres dont la beauté vient justement d'avoir un moment fixé des vérités humaines." ».
[ii] Merci à L’ECCLESIASTE, sage qui a bien compris l’absurde de la vie, et dont voici les premiers vers du texte que l’on retrouve dans la Bible :
« Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau.
Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
Toutes choses sont en travail au delà de ce qu'on peut dire ; l'œil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre.
Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
S'il est une chose dont on dise : Vois ceci, c'est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.
On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard ».
[iii] Merci à Lanza del VASTO. Ce pratiquant convaincu de la non-violence avait trouvé son professeur auprès du Mahatma GANDHI. Il n’était pas un tiède ou un illuminé, ni un tendre non plus. Son inspiration était christique…
Peut-être que l’anecdote de la joue droite à tendre lorsque l’on nous frappe sur la joue gauche est à considérer comme une révélation. Oui, la force dégagée par celle ou celui qui ne répond pas à la violence par la violence lui fait prendre une ascendance formidable sur l’attaquant qui — affaibli en énergie — peut perdre la lutte. La non-violence est une arme redoutable de la persuasion.
[iv] Merci à Jean Jacques ROUSSEAU. Ne pas avoir connu sa mère, décédée à sa naissance lui a fait chercher des mamans de substitution. Son regard de la famille est assez crédule comme pour les orphelins demandant à PETER de raconter ce qu’est la vie avec une « maman ». L’homme se corrompt dans une société corrompue ? Certainement… mais qui d’autre que l’homme, lui-même, a fondé cette société ? Son discours est-il simpliste :
« Je voudrais qu’on choisît tellement les sociétés d’un jeune homme, qu’il pensât bien de ceux qui vivent avec lui ; et qu’on lui apprît à si bien connaître le monde, qu’il pensât mal de tout ce qui s’y fait. Qu’il sache que l’homme est naturellement bon, qu’il le sente, qu’il juge de son prochain par lui-même ; mais qu’il voie comment la société déprave et pervertit les hommes ; qu’il trouve dans leurs préjugés la source de tous leurs vices ; qu’il soit porté à estimer chaque individu, mais qu’il méprise la multitude ; qu’il voie que tous les hommes portent à peu près le même masque, mais qu’il sache aussi qu’il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre ». Peut-être… Jean Jacques ROUSSEAU aurait pu être plus réaliste en affirmant non pas que « l’homme est naturellement bon » mais plutôt qu’il y a en chaque homme, comme en chaque animal, un réel potentiel de bonté… Développer la « bonté » nous permettrait d’accéder à l’humain !
Développer l’amour humain ?
[v] Merci à Joseph Rudyard KIPLING. Il a su nous présenter le monde animal doté d’une humanité assez exceptionnelle… nous qui croisons si souvent des hommes à l’animalité désespérante !
[vi] Merci au Léopard du PANTHÉON qui ne rugit plus beaucoup de nos jours, hélas !
Le Léopard du Panthéon, groupe de penseurs anarchistes éveillés semble-t-il, dès les années 1860, qui tentait de donner au peuple l’énergie, la volonté et l’audace de vivre libre… Après une suite de rois, de révolutions, de coups d’État, de présidents et d’empereurs… n’est-il pas temps ? Le XIXème siècle est le siècle de tous les massacres, où le peuple s’inscrit vraiment dans la douloureuse vision des « Misérables » de Victor HUGO, même si Adolph THIERS, celui dont Georges CLEMENCEAU dira « THIERS, le type même du bourgeois cruel et borné qui s’enfonce sans broncher dans le sang », revisitera l’histoire de France avec des certitudes d’une époque de progrès et d’unification autour de la patrie, qui sont toujours les grandes vérités enseignées ! En placardant comme savait le faire Jonathan SWIFT des incitations à se réveiller, Le Léopard du Panthéon ne mentait pas avec ses propos certes lapidaires : « Ne votez pas, car voter c’est se soumettre, c’est désigner soi-même son maître ; c’est dire : je suis une bête incapable de me conduire »… Les bergers, si bons soient-ils en apparence, ont toujours menés leurs brebis à l’abattoir !
[vii] Merci à ARISTOTE. Après lui, selon les détenteurs de la sagesse, il n’y a plus rien à dire en philosophie…
En quelques essais, nous avons la vérité vraie…
Nous prendrons la traduction française de Jean TRICOT, sachant qu’elle n’est pas la plus mauvaise interprétation de ce philosophe qui a été peut-être le plus « revisité » par les politiques et les religions, depuis quelques millénaires ! Travailler sur des textes grecs, copies de copies… ne certifie pas l’authenticité des écrits d’un auteur.
L’avocat au Parlement M. CAMUS, en 1783, écrivait pour expliquer son travail de traducteur des « Animaux » d’ARISTOTE, qu’il œuvrait avec des textes « latin » “traduits” de « l’arabe » et d’autres, “retraduits” du « latin » en « grec ».
C’est seulement autour de l’an 780 de notre ère que fut “inventé” « la Petite Caroline » par un moine de l’Abbaye de Corbie dans la Somme. Ce savant cousin de CHARLEMAGNE, (qui, lui, connaissait le grec ancien contrairement à l’Empereur) permettant de lire le grec “à voix basse”… et le comprendre. Des siècles donc pour réécrire la philosophie afin qu’elle soit la force du pouvoir et non pas l’outil libérateur de l’homme.
Voici les extraits les plus édifiants qu’il faut rappeler du texte « les Politiques » d’ARISTOTE :
« Que l’homme soit un animal politique à un plus haut degré qu’une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l’état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon-nous, ne fait rien en vain ; et l’homme, seul de tous les animaux, possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu’à indiquer la joie et la peine, et appartient pour ce motif aux autres animaux également (car leur nature va jusqu’à éprouver les sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux autres), le discours (logos) sert à exprimer l’utile et le nuisible, et, par suite aussi, le juste et l’injuste : car c’est le caractère propre de l’homme par rapport aux autres animaux d’être le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales, et c’est la communauté de ces sentiments qui engendre famille et Cité.
Nous en déduisons qu’à l'évidence la Cité fait partie des choses naturelles et que l'homme est par nature un animal politique ; si bien que celui qui vit hors Cité, naturellement bien sûr, et non par hasard des circonstances est soit un être dégradé, soit un être surhumain : il est comme celui qu'Homère injurie en ces termes : "sans lignage, sans loi, sans foyer". Car un tel homme est du coup passionné de guerre. Il est comme une pièce isolée au jeu de trictrac. C'est pourquoi il est évident que l'homme est un animal politique, bien plus que n'importe quelle abeille, ou n'importe quel animal grégaire. Car, nous le disons souvent, la nature ne fait rien en vain. Et seul, parmi les animaux, l'homme est doué de parole. (…)
De plus la Cité est par nature antérieure à la famille et à chacun d'entre nous. Car le tout est nécessairement antérieur à la partie. Que donc la Cité soit à la fois naturelle et antérieure à chacun de ses membres, c'est évident. S'il est vrai, en effet, que chacun pris isolément n'est pas autosuffisant, il sera dans la même situation que les autres parties vis-à-vis du tout. Aussi, celui qui ne peut appartenir à une communauté, ou qui n'en a nullement besoin du fait qu'il est autosuffisant n'est en rien une partie de la Cité : par conséquent, c'est soit une bête, soit un dieu. » (Traduction de Jean TRICOT).
Ce texte attribué à ARISTOTE nous offre donc la vérité vraie !
Ah, tout est dit… La Cité existe avant l’homme… et il ne peut en être autrement…
ARISTOTE nous offre une suite de certitudes qui construit l’humain en « animal politique », sinon, il ne serait pas… ou serait un dieu (séparé de son Olympe ?).
Pour ARISTOTE, l’homme est supérieur à tout, il est le seul à avoir la parole, la nature est faire pour l’homme, et ne fait rien en vain… et surtout que l’homme est « le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales »… Merci encore à Thomas d’AQUIN d’avoir usé de ces « vérités scientifiques » pour construire sa Somme Théologique !
Ah, l’abeille hors de sa ruche, peut-elle vivre ?
Et si l’homme n’était pas un « animal politique » ?
[viii] Merci à Cyril ARNAUD, grand fossoyeur de la morale ! Ce pirate philosophe — par ses recherches et son travail très documenté sur l’Axiologie — nous libère des vérités imposées depuis des siècles par les détenteurs des traductions aristotéliciennes.
Notes philosophiques de la quatrième partie (suite) :
[i] Merci à Charles de MONTESQUIEU. Ce juriste rentier mondain avait tout son temps pour se consacrer à la philosophie… Il a en effet choisi d’étudier… Il a alors habilement compris que pour vivre libre, il est primordial de connaître au mieux les lois de la Cité, afin de ne pas en être prisonnier… Peu de lecteurs ont compris ses propos… Comment croire que cet aristocrate qui n’aimait pas les princes de ce monde — des êtres bien peu considérables à ses yeux — aurait pu obéir sans broncher à leurs volontés ?
[ii] Merci encore à Cyril ARNAUD. Il est vrai que l’Axiologie dérange les bien-pensants, sécurisés derrière une morale étatique et religieuse.
[iii] Le mot « animalité » ne définit pas l’animal évolué qui ne met pas en danger sa propre espèce…
Ce mot veut révéler la pauvreté de l’humain qui ose cependant se prétendre « supérieur » parce qu’il vit en groupe. Hélas, il n’a pas encore pris conscience de sa nature aimable qui n’est pas nécessairement politique !
Notes philosophiques de la cinquième partie :
[i] Merci à René BARJAVEL. Ce philosophe du XXème siècle — encore un peu caché par les médiatiques écrivailleurs comme Bernard Henri LEVY — dévoile des réflexions solides sur le sens de la vie à travers l’espace et le temps. Un regard sur l’histoire passée et à venir aux parfums d’apocalypses… où toujours cependant, l’Amour Humain triomphe !
[ii] Merci à François d’ASSISE pour le jeune homme plein de fougues, de désirs, d’audace qu’il a été. C’était un être sensible aux plaisirs et il avait un certain sens de l’honneur et du beau. Lui qui rêvait d’être chevalier, qui croyait à l’aristocratie… a préféré la nature aux hommes qui ne lui ressemblaient pas. Il est vrai qu’une année de prison cela peut détruire un homme assoiffé de liberté et épris de noblesse ! Il était hors normalités à une époque où le bûcher guettait celles et ceux qui n’entraient pas dans le moule du système. Il a quitté le monde à temps, avant d’être jugé… en osant se mettre nu sur la place d’Assise, comme Diogène. Un évêque intelligent et aimant le prendra sous sa protection… et après, l’histoire en a fait un saint !
L’Ordre des Frères Mineurs — les Franciscains — s’est créé contre la volonté de François d’Assise… Il aspirait à la paix, et souhaitait que tous et chacun puissent vivre sans contrainte et loi imposée !
Notes philosophiques de la cinquième partie (suite) :
[i] Merci à PLATON qui a su avec art se débarrasser de SOCRATE, celui qui était présenté comme son professeur… en le faisant condamner à mort par une justice corrompue. SOCRATE mort, PLATON existe enfin ! (À découvrir, la « promenade socratique » qui développe cette idée originale proposée par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE).
[ii] Merci à la collectivité ayant participé à la création du Nouveau Testament.
Les grands prêtres ont toujours pensé qu’il était légitime de proposer le sacrifice d’un seul comme la bonne solution pour sauver la collectivité… Et si cela ne marche pas, on en choisit un autre ?
Il y eut un dieu qui a envoyé son fils pour sauver l’humanité en proie au péché… S’il aimait tant son peuple de fidèles, pourquoi n’est-il pas venu lui-même ?
Notes philosophiques de la cinquième partie (suite) :
[i] Merci à Georges Jacques DANTON. De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la patrie en danger sera sauvée !
Au prix de combien de vies sacrifiées ?
[ii] Merci à Claude Joseph ROUGET, dit de L'ISLE… ou de LISLE, médiocre en tout… mais tellement arriviste… à qui fut attribué cette monstrueuse chanson : « La Marseillaise » encore chantée par les enfants de la patrie, prêts à partir tuer et mourir, la fleur au fusil.
[iii] Merci à Gérard LENORMAN pour toute son œuvre musicale, et ici particulièrement la chanson « Soldats ne tirez pas », l’hymne à la désertion : préférer la vie à la mort… Donner la vie plutôt que de servir la mort !
[iv] Merci à Marguerite YOURCENAR, femme écrivain humaniste passionnée de liberté… en quête d’une identité au-delà des livres « qui furent ses premières patries ». YOURCENAR cherche comme Diogène les humains qui se cachent certainement au milieu d’univers où penser et dire reste interdit. Zenon, dans « L’Œuvre au Noir » est son porte-parole. Il représente toutes celles et ceux qui furent condamnés par les tribunaux politiques et religieux depuis la nuit des temps. Femme révoltée par la bêtise elle se fera remarquer souvent par quelques phrases lapidaires, notamment avec sa célèbre affirmation : « depuis Adam, bien peu de bipèdes peuvent prétendre à l’appellation d’hommes ».
[v] Merci à Boris VIAN, à l’œuvre de son vivant pour rappeler que l’homme libre — même adepte de la non-violence — peut aussi porter sur lui la capacité à se défendre. N’en est-il pas mort cependant ? La chanson « Le déserteur » fut-elle victime d’une « autocensure » par l’auteur lui-même, ou est-ce Marcel André MOULOUDJI qui a dû protéger sa carrière ?
Aujourd’hui, il y a les biographes officiels (et les détenteurs des mannes financières) qui préfèrent certainement présenter Boris VIAN comme un personnage accessible ; adaptable au « moyens ». À la lecture de l’histoire non officielle du personnage, VIAN était moins dangereux mort que vivant… il peut être pensé alors que ce grand gêneur fut supprimé ? C’est bien un personnage hors normalités — libéré des morales, et fort de valeurs — que les puissants qui tentent de nous gouverner n’ont pas pu supporter !
Oui, il y a bien une version du déserteur où l’anti héros emporte des armes… car se faire tirer comme un lapin par les kapos de la République ne semble pas être dans l’idéal de vie de cet anarchiste humaniste.
Notes philosophiques de la sixième partie :
[i] Merci à Thamatos et au « Secret du roi Arthus ». François CRAENHALS nous offre dans la saga du « Chevalier ARDENT » une œuvre extrêmement riche sur les mécanismes humains. Entre le vieux roi qui triche pour la sécurité de l’État — sachant même sacrifier sa propre fille — et son noble vassal plein d’ardeur, la lutte sera terrible… Le roi Arthus ne craint pas de se débarrasser sans complexe de son meilleur chevalier… de le calomnier, de le trahir, de le vendre, de le ruiner, de le juger et même de le maudire ! La victoire pour ARDENT est indéniable car ce sera « l’amour » comme puissance ultime, qui portera le coup fatal à tous les pouvoirs… même lorsque s’annoncent « Les Cavaliers de l’Apocalypse ». Thamatos est le sage mystérieux, conseiller du roi dans ses choix les plus difficiles… projection de son âme ?
[ii] Merci au temple d'APOLLON. Pourquoi donc la Pythie répond-elle à la négative, lorsqu’on l’interroge sur l’existence d’un être plus sage que SOCRATE ?
Sur le fronton du temple, le très célèbre « connais-toi toi-même » peut être interprété de mille et cent façons… et chacune sera vraie ?
À condition de ne pas oublier que la seule chose que savait SOCRATE — et n’est-ce pas déjà de l’orgueil ? — C’est qu’il ne savait rien !
[iii] Merci à ARISTOTE. Voir note « xxxix ».
[iv] Merci à DIOGÈNE. Ce philosophe cynique n’a pas jugé nécessaire de condamner à mort — comme PLATON — son « porte-parole », préférant annoncer lui-même sa philosophie libérée de toute morale. DIOGÈNE a usé avec talent de son franc-parler en esquivant le danger représenté par les puissants… La victoire du sage est dévoilée par la phrase rapportée d’Alexandre le Grand : « si je n’étais Alexandre, je voudrais-être Diogène ».
[v] Merci à Alfred Elton van VOGT pour son « Cycle des non-A » où « la machine des jeux » — outil offert au peuple pour se tester dans la capacité non-aristotélicienne — sera détruite par celles et ceux qui refusent l’idée que des individus puissent être hors normalités. Pour ne pas se poser de question, le choix de l’oubli est radical. Il y a des drogues et des lois, des obligations et des interdits pour façonner un peuple de moutons.
[vi] Merci encore à Jean Paul SARTRE. Voir note « xxi ». Être ou ne pas être… dans le néant ?
[vii] Merci à Friedrich Wilhelm SCHELLING. Ce philosophe qui s’efforçait de comprendre la réalité du mal, en recherchant son origine en un dieu qu’il croit bon… se distingue finalement des « religieux » par sa démonstration sur le « jaillissement de l’être ». Il découvre l’art comme pouvant être la « réalité de l’homme » dévoilée.
[viii] Merci à Pindare… selon NIETZSCHE.
[ix] Merci à Friedrich NIETZSCHE. Ce philosophe dont les notes des tomes précédents du Cycle de l’Austrel, rappellent l’importance… est finalement mort, emmuré dans sa solitude, affaibli par un cruel manque d’amour.
[x] Merci à Lao TSEU. La sagesse nous invite à préférer rétablir l’harmonie plutôt que d’aspirer à la vengeance. En cela, les partisans de la non-violence nous aident à trouver le meilleur choix possible, en évitant de s’abîmer à massacrer celui ou celle qui nous a blessé…
[xi] Merci à Boris CYRULNIK. Son concept de « résilience » repris à John BOWLBY des études de WERNER et de SMITH est discutable. Peut-ont vraiment « renaître de ses souffrances » ?
La rencontre avec soi-même avant le traumatisme est intéressante, mais ne doit pas préparer une route nouvelle. La mémoire ne s’efface pas et prendre acte de sa blessure n’est pas l’oublier. D’un « mal », aucun « bien » ne saurait jaillir, mais l’accueil de son état peut offrir une vie nouvelle, qui peut être belle.
On peut alors naître nouvellement… et non pas « renaître ».
[xii] Merci encore à Friedrich NIETZSCHE.
[xiii] Merci encore à Friedrich Wilhelm SCHELLING.
[xiv] Merci à SOCRATE, révélé (ou peut-être créé) par les dialogues de PLATON.
[xv] Merci encore à François CRAENHALS, et à son chevalier ARDENT qui croyait à l'amour humain.
[xvi] Merci à Michel de MONTAIGNE. Voici encore ce texte « oublié » pour que soit rappelé cet amour merveilleux qui unissait ces deux amis…
« Michel de MONTAIGNE, privé de l'ami le plus tendre, le plus cher et le plus intime, du compagnon le meilleur, le plus savant, le plus agréable et le plus parfait qu'ait vu notre siècle, voulant consacrer le souvenir du mutuel amour qui les unissait l'un à l'autre par un témoignage de la reconnaissance et ne pouvant le faire d'une manière plus expressive, a voué à cette mémoire tout ce savant appareil d'étude, qui fait ses délices ».
Après la mort d'Étienne de La BOÉTIE, Michel de MONTAIGNE écrivit aussi :
(Deux extraits des Essais, en mémoire de cet amour).
« Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part »…
« Je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant :
Parce que c'était lui, parce que c'était moi ».
[xvii] Merci à Philip KENNEDY, ce frère dominicain à l’horizon plus vaste que beaucoup de théologiens bourgeois.
[xviii] Merci à Jacques PRÉVERT. Pour son poème « Les feuilles mortes », chanté notamment par Yves MONTANT…
En voici un extrait :
(…) « C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t'oublie? » (…)
[xix] Merci à Gustave FLAUBERT pour son œuvre et notamment son roman autobiographique : « Madame BOVARY », celle qui fut sa projection, son identité… Oui, disait-il de celle « qui voulait mourir et habiter Paris », « Madame Bovary, c’est moi » !
Notes philosophiques de la sixième partie (suite) :
[i] Merci à Richard BACH, qui invite l'oiseau à aller toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus vite… pour le plaisir d'être le meilleur de lui-même. Jonathan Livingston le Goéland donne de l’humanité à sa vie d’oiseau.
[ii] Merci à Blaise PASCAL, et à Jean de La FONTAINE pour leur prise de conscience de la nature pleine d’humanité…
[ii] Merci à Blaise PASCAL, et à Jean de La FONTAINE pour leur prise de conscience de la nature pleine d’humanité…
Notes philosophiques de la septième partie :
i] Merci encore à Jules COTARD. Ce neurologue fait parti des rares médecins psychiatres connus du XIXème siècle à chercher l’humain dans le malade… Il se passionnait pour celles et ceux qui niaient leur propre existence… se « disant morts ». Marcel PROUST lui rendra un hommage sympathique avec son Docteur COTTARD, réalité littéraire que certains ont tenté de réfuter…
De lui une citation digne d’un philanalyste :
« Seule la bonté universelle et l'intégrité sont capables d'établir en nous cette harmonie mentale qui conduit à la paix intérieure ».
De lui une citation digne d’un philanalyste :
« Seule la bonté universelle et l'intégrité sont capables d'établir en nous cette harmonie mentale qui conduit à la paix intérieure ».
Notes philosophiques de la septième partie (suite) :
[i] Merci à Jésus, dit le NAZARÉEN, dans l’évangile de Jean chapitre 14, verset 6 où le Christ se présente ainsi : « Je suis je chemin, la vérité et la vie »… L’apôtre nous édifie avec cette réponse, sachant que devant Pilate, Jésus ne répond rien à la question « qu’est-ce que la vérité » ?
[ii] Merci à Philippe PÉTAIN, ce vieillard prétentieux de 84 ans à qui le gouvernement français a abandonné lâchement le pouvoir, car nous étions en temps de défaite… C’est bien l’assemblée Nationale qui l’investira officiellement à la fonction de Chef de l’État français avec davantage de pouvoir que n’en a eu le roi Louis XIV. Est-ce donc un crime qu’il devra payer au plus cher, par la condamnation à mort ? Étrange, puisque ce pouvoir lui fut donné d’une manière légitime par des députés couards… Le principal crime à attribuer à PÉTAIN, c’est son engagement pendant la guerre de 1914-1918 où notamment en 1917 lors des mutineries, il continuera à accepter les condamnations à mort… Chaque année de la « grande guerre », plusieurs centaines de soldats étaient passés par les armes pour n’avoir pas voulu se battre « pour la bonne cause ». Pendant ce temps là, les officiers supérieurs et généraux vivaient au chaud, à étudier la meilleure des stratégies !
Oui, la guerre est un jeu de généraux… et le plus grand crime du Maréchal Philippe PÉTAIN est sa plus belle victoire : la bataille de Verdun… 500.000 morts et autant de blessés, de gueules cassées, ces mutilés de guerre, ces handicapés à qui l’on devait céder sa place dans le métro parisien en priorité… leur seul avantage offert par la Patrie reconnaissante, pour celles et ceux qui se souviennent !
[iii] Merci notamment à Jacques CHIRAC, porte-parole des grandes amitiés politiques !
Note philosophique de la septième partie (suite) :
[i] Merci Stefan ZWEIG, humaniste écrivain dont les écrits sont toujours passionnants lorsque l’on est en travail analytique.
Notes philosophiques de la septième partie (suite) :
[i] Merci à John RAMBO, pour ses phrases « cultissimes » dans des films souvent désespérants… Sylvester STALLONE est un très grand acteur dans son genre !
[ii] Idem note précédente… « Ahr, c’est pas ma guerre » !
[iii] Merci à Blaise PASCAL, pour son analyse édifiante quant à juger qu’on est dans le bon droit de tuer un homme, en fonction de sa situation géographique… être sur l’une ou l’autre rive du fleuve…
Et merci à Ernesto GUEVARA dit le CHE ou CHE GUEVARA… celui qui fut médecin des pauvres avant de devenir homme politique, accusateur public, juge… et bourreau, au nom de la liberté ! Il a versé et fait verser le sang pour le bonheur des peuples, lui qui osa prendre la route d’Hippocrate…
[iv] Merci encore à Blaise PASCAL. Oui, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » !
Note philosophique de la huitième partie :
[i] Merci « au temps des cerises »… chanson si belle de la poésie écrite par Jean Baptiste CLÉMENT. Elle raconte cependant la mort de tous les protagonistes de la Commune de Paris… ceux qui voulaient vivre libres…
En voici le texte original :
« Quand nous en serons au temps des cerises,
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous en serons au temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles.
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises :
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte,
Et dame Fortune, en m'étant offerte,
Ne saurait jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur. »
Souhaitons qu’un jour ce poème soit chanté pour annoncer la victoire de l’Amour Humain sur la bêtise des hommes…
En voici le texte original :
« Quand nous en serons au temps des cerises,
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous en serons au temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles.
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises :
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte,
Et dame Fortune, en m'étant offerte,
Ne saurait jamais calmer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur. »
Souhaitons qu’un jour ce poème soit chanté pour annoncer la victoire de l’Amour Humain sur la bêtise des hommes…
Et
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont donné
de la matière pour réaliser cette histoire.
Que cela fut édifiant ou décevant…
J’ai beaucoup appris !
Enfin,
Encore un merci du cœur, de l'esprit et du corps,
tout particulièrement adressé :
à Olam,
Jean-Philippe,
Cyril,
Nicole,
Raphaël,
Yvane
et Jules…
pour leur précieuse aide à la relecture…
Tous droits réservés :
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ©
Janvier 2013,
à Montpellier.
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont donné
de la matière pour réaliser cette histoire.
Que cela fut édifiant ou décevant…
J’ai beaucoup appris !
Enfin,
Encore un merci du cœur, de l'esprit et du corps,
tout particulièrement adressé :
à Olam,
Jean-Philippe,
Cyril,
Nicole,
Raphaël,
Yvane
et Jules…
pour leur précieuse aide à la relecture…
Tous droits réservés :
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ©
Janvier 2013,
à Montpellier.
Fin des notes philosophiques proposées par Yves Philippe de Francqueville pour enrichir la réflexion de son théâtre de la vie, à la recherche de l'amour humain. Tous droits réservés ©.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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